30 juin 2022

Chronique littéraire : Le Dit du Genji. L'édition Manga de Murasaki Shikibu. (Synchronique édition).

Présentation de l'éditeur
Pouvoir, amour, trahison à la Cour de l’Empereur du Japon...
Né d’une idylle tragique entre l’empereur du Japon et sa favorite, Dame Kiritsubo, le Genji est un prince au destin tumultueux. Écarté du pouvoir, il est embarqué dans les vicissitudes de la cour où il évolue parmi une foule d’admirateurs dévoués et de rivaux acharnés. Il s’y distingue par son extraordinaire beauté et sa finesse qui lui attirent de nombreuses maîtresses. Amour, pouvoir, trahisons : au milieu de ces intrigues de cour se nouent des relations passionnées. Tentant d’assurer la pérennité de sa lignée, le Genji ne cesse de côtoyer le trône du Chrysanthème sans jamais vraiment y accéder.


Le Dit du Genji, écrit autour de l’an Mille par Murasaki Shikibu, dame de compagnie auprès de l’impératrice, est l’œuvre la plus célèbre de la littérature japonaise. Considéré comme le premier roman psychologique de l’histoire, c’est l’un des textes fondateurs de l’imaginaire nippon. Il nous révèle de façon poétique les mœurs et les coutumes d’une époque, la splendeur et la décadence de la cour impériale.
 
Dame Murasaki Shikibu (紫式部, vers 973 - vers 1014), de son vrai nom Fujiwara no Kaoriko, est une écrivaine japonaise qui passa une grande partie de sa vie à la cour de l’empereur Ichijō où elle remplit le rôle de dame de compagnie auprès de l’impératrice-consort Shōshi. 
Elle s’est surtout illustrée par la publication de son roman fleuve, le Dit du Genji (源氏物語, Genji monogatari), un classique de la littérature japonaise qui parvint à saisir toutes les subtilités de la cour impériale de l’époque de Heian. Cette saga de deux mille pages, découpée en cinquante-quatre chapitres ponctués de huit cents wakas, un type de poème prisé par la noblesse japonaise de l’époque, rencontra un grand succès auprès de l’ensemble de la cour. Elle est aujourd’hui encore considérée comme son ouvrage le plus célèbre et comme un chef d’œuvre de la littérature japonaise.
Son surnom, qui signifie « violet » ou « pourpre » lui fut attribué d’après un personnage de son roman, Dame Murasaki, une des grandes figures féminines de la vie du Genji, incarnant la délicatesse et l’élégance nipponne traditionnelle. 


Notre chronique
Ce manga (le premier que je lis) est une adaptation époustouflante du Dit du Genji. Un album de 191 pages pour relater une histoire qui en compte plus de 1000… Ce récit nous plonge dans l’histoire de la cour impériale et nous ravit de dessins somptueux, de textes de toute beauté et de magnifiques poèmes. Les auteurs ont mené un travail de recherche minutieux, aboutissant à une véritable merveille pour les amateurs du genre, mais aussi les non-initiés. Quant à l’histoire du Genji, elle est fascinante et nous comble au gré de nombreux rebondissements. Quel monde impitoyable, dans lequel il ne faisait pas bon être une femme, comme le souligne discrètement l’auteure en fin d’ouvrage !



Pour aller plus loin 

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Gabriel et Marie-Hélène.