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30 décembre 2019

Chronique littéraire : Une famille presque parfaite de M. T. Edvardsson (Editions Sonatine).

Sélection du Grand Prix des Lectrices Elle 2020 de janvier 2020. Catégorie roman policier.
Présentation de l'éditeur
Faites connaissance avec la famille Sandell. Le père, Adam, est un pasteur respecté dans la petite ville de Lund, en Suède. Sa femme, Ulrika est une brillante avocate. Leur fille, Stella, dix-neuf ans, s’apprête à quitter le foyer pour un road trip en Asie du Sud-Est. C’est une famille normale, une famille comme les autres. Et comme toutes les autres familles de la ville, les Sendell sont horrifiés quand un important homme d’affaires, Christopher Olsen est retrouvé assassiné. Ils le sont plus encore quand, quelques jours plus tard la police vient arrêter Stella. Comment pouvait-elle connaître Olsen, et quelles raisons auraient pu la pousser à le tuer ? Il ne peut s’agir que d’une erreur judiciaire.

Dans ce récit en trois parties, chacun des membres de la famille tente à son tour de recomposer un puzzle dont il n’a pas toutes les pièces. C’est d’abord Adam qui s’exprime, puis Stella, et enfin Ulrika. Chaque fois, de nouvelles perspectives se font jour, la version précédente est remise en question, la vérité s’échappe. La seule évidence qui s’impose très vite, c’est qu’il n’existe aucune famille « normale ».

Plus qu’un thriller, une découverte exceptionnelle.

Ma chronique
Un thriller psychologique à 3 voix, chaque protagoniste distillant des indices supplémentaires, parfois contradictoires, par touches successives.
Un meurtre dont le lecteur est au courant dès le tout début du récit, mais un déroulement de pelote afin de mieux comprendre cette famille qui, en fin de compte, est loin d’être parfaite, et enfin démêler le vrai du faux, l’apparence de la vérité, pour comprendre les efforts et mensonges qui s’emboîtent, les renoncements concédés par tous pour sauver le / la coupable (ou plutôt la victime ?). En effet, victimes et coupables semblent interchangeables dans cette valse littéraire haletante.
Toutes les lignes sont troubles, rien n’est simple ni manichéen dans ce polar « familial ».

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Gabriel et Marie-Hélène.