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10 mars 2020

Chronique de notre blog sur Elle Book Club




🖌 #GPlectricesELLE « Je ne me souvenais de Balzac qu’à travers ”Les Chouans”, que j’avais lu à quinze ans et trouvé, à l’époque, épais et interminable. Évidemment, cela fait une culture balzacienne plutôt limitée. C’est donc quasiment vierge de toute connaissance (et de préjugés) que j’ai attaqué ”Balzac et moi”. Des biographies du grand homme, j’imagine qu’il en existe déjà des quantités, alors, pourquoi en écrire une énième ? Eh bien tout simplement parce que toute biographie n’est qu’une vision, celle de celui (ou de celle) qui l’écrit ! Loin de faire de la subjectivité un handicap, Titiou Lecoq l’assume dès le départ, car elle aime Honoré. Point final. Cette biographie est donc avant tout affective, et c’est ce qui fait sa valeur. Mais Titiou Lecoq n’est pas non plus aveuglée par cet amour. Elle garde toute sa lucidité pour décrire les qualités et les défauts de l’homme. Qualités gigantesques, défauts gigantesques à l’instar de l’écrivain, bâti comme un taureau, forçat de l’écriture, mais corps et esprit fragiles. Balzac réussit et échoue -et cette ambivalence est toute sa vie. La fin de cet essai est particulièrement émouvante, car Titiou Lecoq, fidèle à ses choix, dérive vers sa vie personnelle et écrit : ”Pour ma part il y a fort à parier que finir ce livre provoquera une nouvelle dépression. Mais j’y ai appris l’importance fondamentale de vivre au milieu des livres, d’écouter des voix de morts, qui me parlent si intimement.” » Marie-Hélène Fasquel, jurée du #GPlectricesELLE 2020 @mariehelenefasquel @titiou @ed_iconoclaste #books #bookclub #auteur #litterature #livre #booklovers #ellebookclub #polar #bookstagram 📸 ZU_09 / Getty images
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MERCI infiniment à Elle Book Club d'avoir mis en lumière ma chronique !

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