Merci infiniment Sylvie pour cette superbe chronique !
Pour moi, une nouvelle offre toujours un plaisir de lecture particulier : la saveur de l'urgence.
Pour l'écrivain, il s'agit d'installer rapidement une intrigue, des personnages, des décors, une atmosphère, des ressorts cachés. Comme dans le poème de Paul Fort, il faut « faire la pige au temps » pour que ces histoires aient la même intensité que celle des romans.
Aguerris à cet art particulier, les auteurs maîtrisent de nombreux univers et font preuve d'un sens aigu de la chute, pour notre plus grand bonheur de lecteur.
Quelle fêlure quasi indécelable s'est-elle insinuée dans ces quotidiens à l'apparence tranquille ? Quels signaux impalpables avons-nous négligés, alors qu'un suspense discret, par petites touches, nous conduisait vers l'irrémédiable ? Et même si nous avons quelquefois trouvé des indices, pourquoi n'avons-nous jamais deviné l'issue, quelquefois choquante, de tous ces récits ?
La musique, domaine de prédilection de Gabriel Erhart, est ici d'une grande importance. Elle est le fil rouge de ces neuf récits qui renvoient à des écoutes musicales rigoureusement choisies en lien avec le contexte des histoires.
Beaucoup d'harmonie dans ces dissonances !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bonjour !
Votre commentaire sera bientôt en ligne.
Merci d'échanger avec nous !
Gabriel et Marie-Hélène.