Comment, cette charmante jeune femme blonde à la légère robe
bleue, qui leur propose une tasse de thé, dans le salon cossu d’une maison de
campagne entourée d’un jardin de roses, c’est elle la sorcière ?
Elle confie à Agathe trois objets pour lui venir en aide :
un briquet d’amadou, un vieux miroir terni et une éponge toute racornie.
La jeune fille est un peu inquiète, que va-t-elle bien
pouvoir faire avec ces trois objets pas très magiques, contre un adversaire
bien mystérieux ?
Roman d'aventures imaginaires, à partir de 10 ans.
Extrait
Extrait
Agathe ferma les paupières, un peu étourdie par tout ce qu’elle venait d’entendre. Comment croire à ces histoires de gardiens de rêves, de bonnes sorcières, de serviteurs de la forêt que personne n’avait jamais vus, de temps qui passait différemment dans un monde ou dans l’autre, et plus encore de l’existence de ce monde parallèle. Tout ce qu’elle apprenait à l’école, dans les livres, avec ses parents, si savants l’un et l’autre, tout cela lui disait qu’elle allait se réveiller d’un instant à l’autre. Un rêve, voilà ce que c’était ! Comme tout cela était étrange. Elle prit une profonde inspiration, rouvrit les yeux et annonça :Notre chronique
– Bon, si c’est un rêve, autant voir où il me mène. Après tout Alice a bien suivi le lapin blanc, et si c’est vrai, je m’en voudrais de rater une pareille aventure. En avant !
Un joli titre pour une très belle aventure, à lire à partir
de 10 ans. Un conte de fée revisité, sans fée, avec une sorcière sympathique
(si, si !) et un méchant surpuissant. Un récit qui bouscule les codes et
doit également son originalité au fait que l’un des protagonistes est une jeune
fille de 12 ans, héroïne moderne qui va s’aventurer dans un autre monde, telle
une Alice intrépide, et rencontrer des êtres magiques dont la quête ne peut
s’effectuer sans elle. Ce roman nous plonge dans un univers parallèle où (sans
le méchant) il fleure bon vivre et nous permet de réfléchir sur notre époque
avec son lot de misère, de crises économiques et environnementales, de folie
des hommes, en résumé !
Agathe va vivre aventure sur aventure afin d’aider un peuple, dont elle ne connaissait pas l’existence quelques instants plus tôt, dans une quête essentielle pour sa survie, pour nos forêts, notre environnement. Elle va se lancer dans de mystérieuses et dangereuses aventures, sans sourciller, et se battre avec intelligence contre un adversaire sans pitié.
Un texte riche en rebondissements, péripéties et personnages des plus attachants. Loin de la réalité, qui, souvent, étouffe les aspirations et les rêves, l’imaginaire et la poésie doivent continuer à jouer leur rôle, dans un monde désespérément technologique et de plus en plus contraignant. Nos enfants ne doivent pas être que des têtes bien faites, mais aussi développer des sensibilités créatives et artistiques que seule l’imagination, entretenue par la magie des contes, peut faire naître.
A mettre entre toutes les mains, et pas seulement celles des enfants ! Un conte intemporel et magique, qui réveillera l’enfant qui est en vous, celui qui rêve d’un monde meilleur !
Agathe va vivre aventure sur aventure afin d’aider un peuple, dont elle ne connaissait pas l’existence quelques instants plus tôt, dans une quête essentielle pour sa survie, pour nos forêts, notre environnement. Elle va se lancer dans de mystérieuses et dangereuses aventures, sans sourciller, et se battre avec intelligence contre un adversaire sans pitié.
Un texte riche en rebondissements, péripéties et personnages des plus attachants. Loin de la réalité, qui, souvent, étouffe les aspirations et les rêves, l’imaginaire et la poésie doivent continuer à jouer leur rôle, dans un monde désespérément technologique et de plus en plus contraignant. Nos enfants ne doivent pas être que des têtes bien faites, mais aussi développer des sensibilités créatives et artistiques que seule l’imagination, entretenue par la magie des contes, peut faire naître.
A mettre entre toutes les mains, et pas seulement celles des enfants ! Un conte intemporel et magique, qui réveillera l’enfant qui est en vous, celui qui rêve d’un monde meilleur !
L'auteur
Né à Rouen le 16 juillet 1954, Valéry passe sa petite enfance à
Bobo-Dioulasso, Haute Volta (Burkina Faso). Il y restera jusqu'à l’âge de six
ans et en sera profondément marqué et se sent toujours Africain de cœur.
Il joue de la musique depuis l’enfance,
diplômé en luth Renaissance au Conservatoire de Toulouse, peint en autodidacte,
dans un style naïf inspiré du Douanier Rousseau et pratique également
l’écriture. D’abord des poésies, des chansons accompagnées à l’ukulélé, puis
des contes pour les enfants, des romans enfin, pour les petits mais aussi pour
les grands.
Jardin Imaginaire
Colibri - Encre de Chine
Clair de lune
Tout comme sa peinture, son écriture
pour la jeunesse est naïve, onirique, dans le genre du « réalisme magique », car les récits sont ancrés dans notre monde moderne mais les
héros sont confrontés à un univers imaginaire.
Bibliographie
Roman jeunesse
Roman adulte
– Rue Blondel, aux Ateliers HenryDougier – Paris. (Sortie en mai 2018)
Tout commença dans les années 50, rue Blondel, àParis, dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis…Près de la Porte-Saint-Martin, à Strasbourg-Saint-Denis, il y a la rue Blondel. Or dans la rue Blondel, y'avait une demoiselle. Elle avait l'uniforme que porte la profession : une jupette ultra courte et puis un boléro ayant peine à cacher un soutif en dentelle deux tailles trop étroit. Elle se postait toujours en haut de ses trois marches, dans le creux d'une porte. On aurait dit un peu comme une pauvre madone dessus son piédestal. Elle s'appelait Lucienne, mais on disait Lulu. Et puis y'avait Momo, le serrurier et ses mauvaises fréquentations et puis aussi Edmond, qui n'aimait pas son prénom, qui n'aimait pas ses parents, qui ne s'aimait pas trop non plus lui-même et qui partit en Grèce sans vraiment savoir pourquoi. Tout commença dans les années 50, rue Blondel, à Paris dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis.Interview de l'auteur
Quand as-tu commencé
à écrire ?
Un premier essai de roman de science-fiction, arrêté au bout
de 3 chapitres… Puis des poésies. De certaines de ces poésies j’ai fait des
chansons accompagnées à l’ukulélé. D’une des chansons je voulais faire un
tableau (un pantin abandonné dans un grenier poussiéreux). Alors je me suis
raconté une histoire pour imaginer le décor, puis cette histoire s’est
retrouvée couchée sur le papier sous forme d’un conte pour enfants. Puis un
autre est venu et comme ça une quinzaine. J’ai tenté l’auto-édition (et en ai
vite vu les limites…). Un de ces contes m’a inspiré une suite et est devenu le
premier roman jeunesse. Puis d’autres sont venus. Quatre romans jeunesse et
trois adultes pour le moment et quelques projets en cours.
Pour le premier roman adulte, c’est un appel à texte qui m’a
incité à l’écrire. C’est finalement un autre éditeur qui l’a publié.
Quelles sont tes
principales influences ? L’Afrique ? Ton enfance ?
L’Afrique m’a certainement façonné dans ma petite enfance et
inspiré un conte et un roman, sinon ce sont principalement mes rêves… Difficile
de dire d’où vient l’inspiration. De mes lectures aussi, ça c’est sûr.
Quel a été ton plus grand bonheur littéraire ?
J’ai toujours adoré lire, et déjà petit, comme beaucoup, je
lisais à la lumière d’une lampe de poche sous mes couvertures, des « Club
des Cinq ».
Mes lectures préférées restent « Le capitaine
Fracasse », pour la beauté de l’écriture de Gautier, Marguerite Yourcenar
pour la limpidité de son style et Hermann Hesse qui m’inspire depuis toujours.
Qu’éprouves-tu à la sortie d’un roman ?
Pour le moment je n’ai qu’une expérience à ce niveau, avec
la « Rue Blondel » (je ne compte pas l’autoédition des contes, retirés
de la vente depuis). Fierté qu’un éditeur ait trouvé ma prose assez
intéressante pour la publier, peur de ne pas rencontrer de public.
Quel retour de lecteur t’a le plus ému ? Pourquoi ?
Un mail de Maïwenn, la fille de mes voisins, 10 ans, à qui
j’avais fait lire en avant-première mes histoires. Elle m’a envoyé un mail en
disant « Amadou, c’est trop génial ! » (Amadou est le héros d’un
roman pas encore publié).
Et aussi cette phrase dans une
critique de blog sur « Rue Blondel » :
« J'ai beaucoup aimé la plume de Valéry Sauvage et
particulièrement apprécié qu'un sujet si tabou qu'est la prostitution soit
couché sur le papier d'une si belle manière, d'autant plus de la main d'un
homme. »
Un mot de la fin ?
Au départ je ne croyais pas être capable d’écrire un livre,
et maintenant j’y ai pris goût et il semble que je ne puisse plus m’en
passer...
Un grand merci à Valéry et aux Éditions Nouvelle Bibliothèque Jeunesse !
Les Éditions Nouvelle Bibliothèque Jeunesse sont nées en juin 2018. Nous avons la volonté d'apporter une visibilité accrue aux auteurs inconnus du grand public et de proposer une rémunération plus équitable. Mais pas que...
Les ENB Jeunesse, c'est aussi un vrai projet pédagogique à destination des jeunes. Avec l'objectif de leur proposer des outils pour développer esprit d'analyse, sens critique et capacité à débattre de façon démocratique. Pour que les jeunes d'aujourd'hui soient les lecteurs conscients et éclairés de demain.
C'est ainsi qu'est né ce projet un peu fou d'un comité de sélection exclusivement composé de jeunes de 8 à 18 ans. Où ils sont libres de leurs choix, de leurs opinions, de les exprimer et où ils sont décisionnaires. Il en résulte un enthousiasme débordant et des débats qui n'ont rien à envier à ceux des adultes. Nos Moussaillons se révèlent porteurs d'une belle énergie positive et de capacités à argumenter affûtées.
Un grand merci, encore, pour cette chronique si complète.
RépondreSupprimerValéry