Résumé
« À cœur vaillant, rien d’impossible »
Lorsqu’une tragédie change à jamais sa vie, la jeune Alice
Hart, âgée de neuf ans, part vivre chez sa grand-mère qu’elle ne connaît pas.
Quittant le bord de l’océan où elle a grandi, elle trouve refuge dans la ferme
horticole de June, où celle-ci cultive des fleurs sauvages d’Australie.
Au fil du temps, Alice oublie les démons du passé et apprend
à perpétuer la tradition familiale en utilisant le langage des fleurs pour
remplacer les mots lorsqu’ils se font trop douloureux.
Mais l’histoire des Hart est hantée par de nombreux secrets
que June cache à sa petite-fille. Une sorte
de fatalité semble accabler les femmes de leur famille,
aussi June préfère-t-elle tenir Alice à l’abri de la vérité, quitte à la tenir
à distance de l’amour.
Une fois adulte, révoltée par ce silence et trahie par
celles qui lui sont le plus chères, Alice se rend compte qu’il y a des
histoires que les fleurs seules ne peuvent raconter. Si elle veut être libre,
elle doit partir et inventer l’histoire la plus importante de toutes : la
sienne…
Traduit de l’anglais (Australie) par Anne Damour
Ma chronique
Ce roman est un véritable bijou. J’ai d’abord hésité à le
lire à cause des sujets difficiles qui sont traités, mais je n’ai pas regretté
ce choix, bien au contraire. Ce récit, malgré les thématiques de la violence
familiale, des secrets (eux aussi familiaux), de l’adultère, de la perte de
repères, d’êtres chers, malgré tout cela, ce roman est lumineux et redonnera
espoir à certains lecteurs qui sont eux-mêmes à l’intérieur d’un cercle
vicieux.
J’adore les plantes, j’ai vécu à la ferme (jusqu’à l’âge de 7 ans), et ai été subjuguée par la beauté de ce texte, le mélange des illustrations de fleurs sauvages (et leurs explications si poétiques), la métaphore filée de la fleur en filigrane dans ce récit, qui adoucit les thématiques et nous permet de suivre l’aventure d’Alice, une Alice perdue elle aussi dans un monde qui lui est étranger (pas à la poursuite d’un lapin, mais dans une quête de soi, de ses origines, du sens de la vie), la façon dont l’intrigue et les noms de chapitres (noms de fleurs) s’entremêlent et font sens.
Tout le monde peut se retrouver (plus ou moins, à certaines époques de notre vie, dans certains de ses questionnements) dans la quête d’Alice, dans ce bildungrsoman pas comme les autres puisque l’adulte, celle qui tente vraiment d’aller vers l’avant, est Alice et non les adultes qui l’entourent (telle sa grand-mère June qui tente de la protéger de façon bien maladroite).
En conclusion, un roman que je recommande vivement ! Merci à l’auteure, Holly Ringland, à NetGalleyFrance et aux Éditions Mazarine / Fayard pour ce superbe ouvrage !
J’adore les plantes, j’ai vécu à la ferme (jusqu’à l’âge de 7 ans), et ai été subjuguée par la beauté de ce texte, le mélange des illustrations de fleurs sauvages (et leurs explications si poétiques), la métaphore filée de la fleur en filigrane dans ce récit, qui adoucit les thématiques et nous permet de suivre l’aventure d’Alice, une Alice perdue elle aussi dans un monde qui lui est étranger (pas à la poursuite d’un lapin, mais dans une quête de soi, de ses origines, du sens de la vie), la façon dont l’intrigue et les noms de chapitres (noms de fleurs) s’entremêlent et font sens.
Tout le monde peut se retrouver (plus ou moins, à certaines époques de notre vie, dans certains de ses questionnements) dans la quête d’Alice, dans ce bildungrsoman pas comme les autres puisque l’adulte, celle qui tente vraiment d’aller vers l’avant, est Alice et non les adultes qui l’entourent (telle sa grand-mère June qui tente de la protéger de façon bien maladroite).
En conclusion, un roman que je recommande vivement ! Merci à l’auteure, Holly Ringland, à NetGalleyFrance et aux Éditions Mazarine / Fayard pour ce superbe ouvrage !
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