Dans notre recueil de nouvelles consacrées à la musique, Dissonances, nous évoquons la musicothérapie à travers le personnage du docteur Colet. Au cours de la nouvelle, ce médecin tente de soigner une patiente atteinte de schizophrénie en employant différentes approches : son propre violon, une écoute passive d’œuvres, les bols tibétains, la méthode Tomatis.
Ces techniques sont-elles crédibles ? Ont-elles une efficacité prouvée ?
Nous allons tenter de répondre à ces deux questions bien que les avis restent encore aujourd’hui partagés sur l’efficacité réelle des sons, tout du moins du point de vue curatif.
Tout d’abord, il faut savoir que la musique en tant que médecine existe depuis la plus haute antiquité. Platon la recommandait contre l’angoisse et Aristote lui attribuait des vertus dépuratives.
De nos jours, la musicothérapie fait partie de l’art-thérapie. C’est une discipline associée à la psychiatrie, comme on peut le voir dans notre histoire.
Mais, revenons-en au violon. Cet instrument est particulièrement utilisé en ergothérapie (médecine du relationnel) et dans les maisons de retraite, car il est censé améliorer les capacités motrices et cognitives des personnes âgées…
L’écoute d’œuvres, maintenant. Cette pratique renvoie essentiellement aux vertus supposées de l’orchestre. Les mouvements en andante des compositions classiques, par exemple, ont une vertu apaisante puisque leur rythme correspond au tempo des battements de notre cœur. Les œuvres elles-mêmes ont des vertus particulières. Des chercheurs américains ont prouvé que certaines fréquences pouvaient faire baisser la pression artérielle. L’effet Mozart est connu pour les affections neurologiques.
Enfin, les bols tibétains, appelés également bols chantants. Il a été prouvé que ces bols, qu’il faut poser directement sur le corps, augmentent la production d’endorphines, ce qui a un effet positif sur la douleur.
Et, pour terminer, la Méthode Tomatis. Celle-ci nous ramène à Mozart. Dans son ouvrage « Pourquoi Mozart », le docteur Tomatis (médecin ORL) s’interroge sur la pertinence de son choix de compositeur. En tout état de cause, pourquoi Mozart ? L’auteur reconnaît que la musique recèle bien des mystères autour des fréquences et de leur assemblage. Pourra-t-on un jour lever le voile et comprendre ? Il faudra sans doute encore beaucoup de temps, car le problème est complexe. En attendant, n’oubliez pas que nos compagnons à quatre pattes raffolent aussi de la musique (assurément ils ont une meilleure ouïe que nous) et que YouTube propose même des playlists qui leur sont adaptées !
Pour aller plus loin
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Gabriel et Marie-Hélène.