Peut-on entendre le bruit de l'âme qui sombre ?
Peut-on le déceler lorsque l'appel se transforme en un souffle sourd, lorsqu'il n'est plus que murmure lointain ?
Nous trébuchons, souvent.
Nous nous effondrons, parfois.
Il est erroné de penser que la vie est plus forte que tout, faux de croire que les épreuves nous rendent toujours plus valeureux.
La vie abîme nos rêves et nos espoirs, parfois jusqu'à la moindre parcelle de lumière. Elle dépose des fleurs et des ronces sur notre chemin, au hasard, au détour d'une promenade. Il nous arrive de les effleurer, de les arracher ou de nous y écorcher.
Présentation de
l'auteure
Peut-on entendre le bruit de l'âme qui sombre ?
Peut-on le déceler lorsque l'appel se transforme en un
souffle sourd, lorsqu'il n'est plus que murmure lointain ?
Nous trébuchons, souvent.
Nous nous effondrons, parfois.
Il est erroné de penser que la vie est plus forte que tout,
faux de croire que les épreuves nous rendent toujours plus valeureux.
La vie abîme nos rêves et nos espoirs, parfois jusqu'à la
moindre parcelle de lumière. Elle dépose des fleurs et des ronces sur notre
chemin, au hasard, au détour d'une promenade. Il nous arrive de les effleurer,
de les arracher ou de nous y écorcher.
L'auteure
Née au Laos, d'origine Vietnamienne, je suis arrivée dans la
région parisienne à l'âge de cinq ans.
La langue française m'a toujours fascinée et j'ai toujours
rêvé d'écrire sans jamais réellement oser.
Passé la quarantaine, ma vie a été bouleversée et m'a
poussée à tout remettre en cause, l'appel de l'écriture s'est ainsi fait plus
pressant.
Longtemps hypnotisée par la plume poétique de Marguerite
Duras et l'humanité de Katherine Pancol, je crois avoir enfin trouvé enfin mon
propre style.
Dans ce premier roman, je révèle tous les thèmes qui me sont
chers, mais aussi toute mon âme.
Je suis obsédée par la quête de sens, le monde de
l'invisible, la place de l'être humain dans le monde, le lien entre physique
quantique et spiritualité, ainsi que le rôle de l'amour et du mystère dans
notre vie.
Émulsion est le premier volet d'une trilogie, entre
fantastique et dystopie.
Je suis enchantée de rencontrer des passionnés de livres
(auteurs et lecteurs), alors n'hésitez pas à discuter avec moi sur ma page
Facebook ou sur Instagram.
Notre chronique
Nous sommes ravis de vous présenter le second roman de
Vanaly qui est en outre une amie et une âme très sensible.
Ce roman remarquable par sa profondeur et son écriture nous
propose une histoire poétique mais surtout une réflexion en filigrane sur ce
qu’est l’être humain et les relations qu’il peut nouer avec ses semblables, sur
ses difficultés à vivre.
« Mais comment t’approcher quand le dégoût de soi est si
puissant ?
T’aimer lorsque le cœur crie ?
Te dire lorsque la poésie est sombre et sans espoir ? »
T’aimer lorsque le cœur crie ?
Te dire lorsque la poésie est sombre et sans espoir ? »
Un récit très touchant sur le monde des SDF, des
« Oubliés », à la suite d’une rencontre de l’auteure avec Hugo, SDF.
Cette citation nous rappelle à quel point il est facile de rejeter l’autre, au lieu de le regarder tel qu’il est, avec bienveillance et empathie :
Cette citation nous rappelle à quel point il est facile de rejeter l’autre, au lieu de le regarder tel qu’il est, avec bienveillance et empathie :
« La première fois que je l’ai rencontré, j’ai su qu’il était
différent. Je crois que tout le monde le sent, sans forcément comprendre.
D’abord la gêne s’empare de nous. C’est incroyable comme notre esprit aime
catégoriser. Si nous n’y arrivons pas, l’incompréhension crée un sentiment de
malaise, voire de rejet ou d’effroi. Notre réflexe de survie tire la sonnette
d’alarme face à la différence. On dirait que notre génome est fait pour ne
prendre aucun risque face à tout ce qui est en dehors de notre tribu et de
notre connaissance, comme devant un potentiel danger. »
Ce roman est également une réflexion sur l’art et en
particulier sur l’écriture :
« Nous n’avions les moyens d’acheter aucun de ces livres, mais nous
passions chaque semaine à la médiathèque de quartier. J’avais à chaque fois
l’impression de toucher un bout d’âme de l’auteur. Le besoin de lire était
devenu obsessionnel, indispensable à notre survie au foyer.
Et un jour, j’ai eu envie d’écrire. Je l’ai d’abord fait en cachette, sans rien dire à personne, comme une chose dont je n’étais pas digne. L’avouer aurait été trop prétentieux, comme une chose dont je n’étais pas digne, surtout à un Julian dont le jugement m’importait le plus au monde. »
Et un jour, j’ai eu envie d’écrire. Je l’ai d’abord fait en cachette, sans rien dire à personne, comme une chose dont je n’étais pas digne. L’avouer aurait été trop prétentieux, comme une chose dont je n’étais pas digne, surtout à un Julian dont le jugement m’importait le plus au monde. »
Les thèmes de la douleur, la peine, l’injustice et l’abandon
se croisent et se définissent les uns les autres.
Les thématiques de la beauté, de la résilience et de l’amour
sont intimement liées :
« Ce mélange de passion et de fragilité me subjugue ? Il y a
une discordance que je ne m’explique pas. »
Le récit nous démontre que l’on peut tenter de se
reconstruire même si l’on a vécu l’indicible (c’est le cas de Léa et de Sophie).
La détermination, la curiosité et l’amour sont des atouts majeurs pour y
arriver.
« Des petits bonheurs. Telle est mon ambition.
Un pas après l’autre.
Un effort après l’autre.
Des grands rêves, j’en ai plein la tête, mais je les écarte, comme des feuilles de salade défraîchies.
Écouter de la musique. Lire ? Écrire ? Des petits luxes déjà extraordinaires ? »
Un pas après l’autre.
Un effort après l’autre.
Des grands rêves, j’en ai plein la tête, mais je les écarte, comme des feuilles de salade défraîchies.
Écouter de la musique. Lire ? Écrire ? Des petits luxes déjà extraordinaires ? »
Une superbe histoire. Une intrigue soignée avec les points
de vue de chaque protagoniste, ce qui permet au lecteur de mieux comprendre le
triste univers de ces abandonnés de la société.
Léa écrit pour se délivrer de sa douleur et nous conclurons
sur cette très belle citation :
« Je reprends les derniers mots de mon texte en cours. La
souffrance et l’incompréhension sont les muses qui m’ont offert les plus belles
fulgurances. Je refuse de m’apitoyer, de verser des larmes. Après avoir vu
toutes ces personnes abandonnées dans la rue, sans foyer, je refuse de penser
que ma vie est triste.
Tout ce que je peux faire c’est hurler en silence, sur une page blanche. »
Tout ce que je peux faire c’est hurler en silence, sur une page blanche. »
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