Blouse Blanche est un recueil de nouvelles qui ne manque pas de piquant ! Le style est vif et l’écriture agréable, les thématiques actuelles et sensibles, car elles ont toutes un rapport avec notre avenir, la crise de l’environnement, la surpopulation, le creusement des inégalités, le retour du racisme sous toutes ses formes, ainsi que les pistes sociétales que nous décidons de suivre ou pas. Ces nouvelles d’anticipation sont remarquables à d’autres niveaux, et peuvent être même à la limite choquantes quand elles poussent certains raisonnements jusqu'à l’extrême. Par exemple lorsque les médecins sont contraints de se transformer en "euthanasistes" pour combattre le surpeuplement endémique. Quelquefois macabres, elles ont une morale mais pour la plupart sont fortement teintées de stigmates apocalyptiques. Cette noirceur est toutefois atténuée par un humour décapant… Les personnages sont d’autre part finement décrits avec des tempéraments bien affirmés, ce qui les rend tous crédibles, en particulier Antoine, que ses traumatismes finissent toutefois par rattraper ainsi que Donald qui lui a gardé la fraîcheur de ses idéaux. Beaucoup de rebondissements, des dialogues truculents, du suspense, donnent à ce recueil une qualité évidente. A noter : quelques histoires bien sanglantes et cinglantes !
Un extrait.
L'auteur
Jeune auteur exalté, J.-B. Van Dyck décrit son travail comme un
défouloir littéraire utile, un divertissement pour ouvrir des brèches
réflexives au sujet de l’avenir de nos sociétés. Il manie ses intrigues avec
une écriture dynamique, teintée d’une noirceur stylistique oscillant entre
optimisme et scepticisme. « Blouse Blanche » est son premier ouvrage. Un recueil
de 6 nouvelles surfant entre le thriller, l’anticipation et la science-fiction
réaliste.
Jean-Baptiste Van-Dyck a nourri son imaginaire et affûté sa
plume grâce à la lecture de ses auteurs anglo-saxons fétiches tels que Wells,
Silverberg, Tevis, Bradburry, en passant par Orwell, K-Dick, Matheson, et sans
oublier ses auteurs français références comme Barjavel, Houellebecq, Vernes, Maupassant, Teulé, Tesson, et Vian.
Quatrième de couverture
Un infirmier, Antoine, est fou amoureux de sa collègue. Il idéalise
son désir ardent dans ses pensées et ne voit pas la réalité de son quotidien
lui échapper complètement. Une ambiance de service psychiatrique en mode
nocturne. Une veillée habituelle, l'accalmie avant la monstruosité.
Suivi de 5 nouvelles d'anticipation sociétales et réalistes,
ayant pour cadre un monde de demain pas très éloigné de celui dans lequel nous
évoluons déjà. Une anticipation violente mais vivante.
Interview de l'auteur
Interview de l'auteur
Bonjour Jean-Baptiste !
Qui es-tu ?
J’ai 32 ans, je suis infirmier en santé mentale
de formation. Je vis à l’étranger depuis près de 5 ans (3 ans à Pékin où j’ai
travaillé comme professeur de français et deux ans à Montréal, dans la santé).
Je suis également musicien, pianiste et chanteur. J’ai joué dans un groupe
electro-pop et écumé les scènes dans la région Bourgogne Franche-Comté pendant
près de 6 ans.
Est-ce que Jean-Baptiste Van Dyck est un nom de plume ?
C’est mon vrai prénom et mon véritable patronyme,
et pas touche, jamais (sourire) ! Je suis fier de mes origines lointaines
belgo-néerlandaises. Nous descendons du peintre Antoine Van Dyck, et je suis
d’ailleurs le seul de l’arbre généalogique à ne pas savoir peindre ni dessiner
!
Quand as-tu commencé à écrire ? Quel a été ton déclic ?
J’écris depuis l’adolescence, des nouvelles et
des poèmes. Pas vraiment de déclic, mais une intuition, une envie instinctive
de jouer avec les mots déjà très jeune. J’adorais les cours de français et peaufiner
mes rédactions au collège !
J’ai commencé à vraiment travailler mes premiers
textes pour en faire des chansons et les interpréter avec mon premier groupe de
musique. L’écriture de nouvelles est venue plus tard.
Quelles sont tes principales influences littéraires ?
Mes « principaux influenceurs littéraires » sont
principalement les auteurs anglophones de SF et dystopie, Matheson, Herbert,
Wells, Silverberg, Bradbury, Tevis, etc. et puis je suis un grand admirateur de
Barjavel, Boulle, Vian, Maupassant et Verne bien sûr !
Tes romans préférés ?
Jamais simple de dresser la fameuse liste !
Beaucoup de romans m’ont traumatisé dans le bon sens du terme ! Mais je dirais
(dans un fouillis total et spontanément) La Planète des singes, le Seigneur des
anneaux, la Nuit des temps, Orange mécanique et l’Arrache-cœur.
Quelle est la nouvelle de « Blouse Blanche » que tu préfères ?
Je pense que la nouvelle « Fortune macabre pour
Jacques Athanée » est la plus représentative de mon travail.
Elle synthétise tout ce qui me plaît à injecter
dans mes histoires ; de l’humour noir, un questionnement sociétal, de
l’humanisme, du réalisme et de l’anticipation. Elle porte plusieurs messages
importants à mes yeux : la question du prolongement de la vie, la quête de la jeunesse
éternelle, une critique de nos sociétés ultra sécuritaires, la superficialité de
la beauté et son image mercantile.
Un mot de la fin ?
J’invite tous les dévoreurs de SF réaliste, de
romans dystopiques et/ou les fans de la récente série Black Mirror à découvrir
mon univers ! J’espère vous surprendre !
Merci infiniment !
Pour acheter le livre
Merci infiniment à l'équipe de Fahrenheit 452 pour cette super chronique ! Merci pour votre gentillesse et votre professionnalisme ! :) Jean-Baptiste
RépondreSupprimerAvec grand plaisir Jean-Baptiste ! :)
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