09 avril 2019

Chronique littéraire : Opération Forêt des Abeilles de Max Axel Bounda (Éditions Nouvelle Bibliothèque).

Quatrième de couverture
Un matin du 24 décembre, alors que la vie de paisibles citoyens est rythmée par l’ambiance et la magie du Noël, l’hélicoptère militaire Nkussu One, se crashe mystérieusement avec à son bord, une arme de destruction massive qui menace d’exploser dans 72 h, détruisant tout sur son passage dans un rayon de 50 km, si elle n’est pas reprogrammée à temps !
Une unité spéciale est dépêchée sur les lieux pour désarmer cette bombe à retardement. Mais en pleine jungle, les membres du contingent font d’étranges rencontres et se voient pourchassés par une force invisible. Qu’arrive-t-il aux vaillants soldats ?
Entre temps, dans la capitale, un tueur professionnel est aux trousses du général chargé de superviser cette mission et sème des cadavres sur son passage. Du sang pour Noël, c’est le cadeau qu’il offre à tous ceux qui croisent son chemin. Mais qui est-il ? Pourquoi le fait-il ? Axelle-Marthe Koumba, jeune inspectrice et profileur, est chargée de mener l’enquête sur les morts qui s’empilent tour à tour à Libreville.

Ces deux affaires sont-elles liées ? La bombe sera-t-elle désamorcée à temps ? Ils doivent faire vite. Ils n’ont que 72 h.



Notre chronique 
Opération Forêt des Abeilles de Max Axel Bounda est un roman qui débute sur les chapeaux de roues (même si les personnages sont en hélicoptère…) et se termine en beauté, sur un mystère qui nous donne envie de dévorer la suite ! Alors Max, au travail ! Nous attendons le tome 2 de pied ferme !
Un roman ambitieux, original, qui oscille entre James Bond et les mythes fondateurs du Gabon !
Un mélange détonnant qui fonctionne à merveille et nous met en émoi.
Un récit dans lequel s’entremêlent combats, intrigues et aventures dans une forêt équatoriale où avions, hélicoptères, êtres humains disparaissent comme dans le Triangle des Bermudes.
Des personnages bien campés, tout à fait crédibles, un ouvrage très documenté, des mythes fascinants.
Nous sommes immédiatement plongés dans un contexte culturel passionnant et cela décuple le plaisir de la lecture, entre action, aventure et mythes…
Un style simple, mais incisif, un suspense à couper à la machette, un véritable thriller politico-diplomatique sur fond de jungle mystérieuse.
Superstitions et action se combinent pour nous plonger dans un univers où le danger est omniprésent.
La forêt des Abeilles est une forêt particulière. Personne de non initié n’en ressort vivant surtout s’il a pénétré au cœur de la forêt […]. La plupart des soldats parachutés dans cette région n’en sont jamais sortis vivants. […] Les survivants que l’on a pu interroger racontent que cette forêt est comme un organisme vivant, qu’elle est en mouvement perpétuel.
Frissons et dépaysement garantis ! Un livre que vous ne pourrez pas lâcher ! Nous vous aurons prévenus…

L'auteur

Issu d’une famille modeste et lettrée, et confronté à diverses couches sociales dans sa société, Max Axel Bounda se forge une conscience sociale et politique, au contact de son environnement et dans de grandes lectures théoriques comme la Négritude et les auteurs de la négrorenaissance, mais aussi des classiques français et anglais.


Sensible et émotif, très vite tourné vers les livres et s’évadant dans l’univers fantastique de plusieurs auteurs, il découvre les romans naturalistes avec délectation en réalisant que les mots s’ils servent à communiquer, sont aussi et peut-être avant tout, des jouets : Des outils de construction d’histoires faites d’émotions...
Max Anatolie, de son nom de plume, est un jeune écrivain gabonais et un homme aux multiples ressources, par ailleurs leader très engagé de la jeune société civile gabonaise. Ancien Secrétaire Général du Club de Poètes du Gabon où il fait ses débuts en poésie aux cotés d'auteurs tels qu'Émile Arsele Nguetcheu et Patrick Aleph, vice coordonnateur du Club Génération Consciente du Gabon, ancien Secrétaire Général du Conseil National de la Jeunesse du Gabon, Secrétaire Permanent du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, et désormais Entrepreneur social, ce jeune homme a su développer un énorme potentiel au service de sa communauté.
L'Anatolie, l’heure sombre qui précède l’Aube, son premier recueil de poèmes est paru aux Éditions Edilivre, alors qu'il n'était qu'en classe de Terminale.
Son rêve est de démystifier la littérature en Afrique en la rendant accessible à toutes les couches de la société. Ses stratégies : participer à l’éducation à la lecture en promouvant le livre auprès des plus jeunes, rendre le livre gabonais disponible sur l’ensemble du territoire par une amélioration du circuit de distribution et la réduction sans condition du prix des livres au Gabon.Un article sur Max.

Interview
Qu'est-ce qui vous a donné envie de situer votre roman dans la Forêt des Abeilles ?
Écrire sur la forêt des abeilles n'est pas une mince affaire, car on sait finalement peu de chose à son sujet. Cependant, il faut voir le bon côté des choses : cela a laissé à mon imagination une totale liberté. Au terme d'un travail de recherche difficile, j'ai trouvé des informations passionnantes dont mon histoire s'est nourrie. J’ai été conforté dans mon projet à un constat : l’industrie cinématographique arrive à nous faire avaler n’importe quelle légende venue de l’Occident alors que chez nous, nous avons des légendes tout aussi merveilleuses que la littérature pourrait révéler au grand jour. Tous les Africains connaissent le monstre du Loch Ness, Le Hollandais volant, le Blackpearl, etc. Mais pourtant la forêt des abeilles au Gabon, qui existe réellement et qui cache de terribles secrets est complètement méconnue.

Votre roman est extrêmement bien documenté. Comment se sont déroulées vos recherches ?
J’ai consacré près d’un an à mes recherches. En fait, plusieurs détails du roman m’ont été inspirés lorsque j'ai lu un rapport sur la disparition du Colonel Djoué Dabany. Je ne me suis pas contenté de fréquenter les sites internet, les bibliothèques, de me plonger dans des livres de psychologie criminelle, de profilage, de médecine légale etc. J’ai également rencontré des agents des forces de la défense, à l’exemple du Coach Landry, des psychologues telle que mon amie Cassydie Suzane Mendoza, j’ai aussi eu affaire à des témoins oculaires du crash d’un avion survenu dans cette forêt au milieu des années 80. Mon roman s’appuie donc sur un certain nombre de faits.

Dès les premières lignes de L’Opération Forêt des Abeilles, le lecteur est plongé dans un univers militaire, avec un jargon propre à cet environnement. On a l'impression que vous connaissez bien l’environnement que vous décrivez.
Je crois que l’une des qualités que j’ai toujours voulu offrir à mes livres c’est la vraisemblance. Arriver à transporter mes lecteurs au cœur d’un univers qui, bien qu’étant imaginaire, paraît tellement vrai que l’on ne douterait pas de la véracité des faits. Je me suis inspiré de la réalité pour construire mon roman. Je me suis imprégné de la réalité que j'ai essayé de retranscrire.

Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'univers des enquêtes policières et des opérations militaires, dont vous nous ouvrez les portes dans votre roman ?
Qu’est ce qui me plaît tant ? Je crois que, dans mes études, j’ai été un jour ou l’autre attiré par les aspects de sécurité et de défense. Et cela fait partie des domaines que l’on aborde dans nos cours de géopolitique et de géostratégie. Mais ce que j’aimerais dire ici c’est que le commun des mortels perçoit mal le travail des hommes et des femmes des forces de sécurité et de défense, alors que ces derniers risquent leur vie pour que d’autres puissent vivre en paix et en sécurité dans le monde. Tout cela est fascinant. Et ce roman a été un moyen pour moi de leur rendre hommage.

Quels auteurs lisez-vous ? Qui sont vos maîtres ?
Lorsque j'étais enfant, j'adorais des auteurs comme Émile Zola, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Conan Doyle, et beaucoup d’auteurs Africains. Aujourd'hui, je lis tout ce qui vaut la peine d'être lu. Pas uniquement des romans historiques, mais aussi des auteurs incontournables comme Stephen King, Jack London, Agatha Christy. Parmi les contemporains, j'apprécie beaucoup Dan Brown et Black Pierce. Disons que je lis beaucoup d’auteurs anglophones ces derniers temps.

Pourquoi avoir choisi un personnage féminin comme principal protagoniste de votre roman ?
Les femmes ont joué un rôle capital dans l'histoire de l'humanité, se montrant à maintes reprises héroïques - ce que les hommes ont souvent tenté d'occulter, sous prétexte que les femmes ne faisaient pas la guerre. En mettant une femme au centre de mon roman, je voulais en quelque sorte réparer cette injustice et leur rendre la place qui leur est due. Et l’histoire et la science ont démontré que les femmes ont toujours eu beaucoup plus de clairvoyance que les hommes.

Le mot de la fin.
Merci, c’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour mes futurs lecteurs. Sans eux, tous ceux qui écrivent n’existeraient pas. Chaque lecteur est pour moi un soutien pour la suite de mon aventure littéraire. Je tiens aussi à dire qu’il est important pour moi que chaque lecteur ait sa propre interprétation de mon histoire et de mes personnages. Je serai ravie de recevoir les commentaires de mes lecteurs. Je les invite sur ma page Facebook (Max Axel Bounda - Auteur) pour laisser leurs commentaires, me poser des questions, et surtout échanger avec moi.

4 commentaires:

  1. La lecture du résumé est déjà captivante... miam miam

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  2. Coucou, merci beaucoup pour ce joli concours dont je participe volontiers. Bisous, bonne chance à tous et à bientôt

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  3. Ça donne envie, je participe 🤗 bonne journée 🤩

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  4. Bonjour! Ce livre a l'air incroyable alors je tente ma chance. Merci beaucoup pour ce concours 😊

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Gabriel et Marie-Hélène.