Entrer en contact d’une manière ou d’une autre avec les hommes du passé – que ce soit par les livres, les lieux, les films – nous ramène toujours à la même réflexion : Rien de nouveau sous le soleil (Il faut parfois citer L’Ecclésiaste !), rien pour ce qui est de la nature humaine, car les innovations sont indéniables, mais elles n’existent que dans un domaine : la technologie. Lavoisier en son temps a écrit cette phrase célèbre : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Si l’on fait l’amalgame de ces deux réflexions, on retrouve la philosophie qui traverse L’œuvre au rouge, celle des alchimistes, qui considèrent que le but de la vie est de se connaître et de se parfaire. Pour cela, il n’y a nul besoin de machines, tout étant à notre portée, dans la nature. La nature est notre berceau, nous en faisons partie intégrante comme le cœur fait partie du corps humain. C’est en elle, et en elle seule, que recèle le sens de la vie, dans sa matière même, et il est peu probable qu’une machine – aussi perfectionnée soit-elle – règle nos problèmes et crée cette harmonie entre nous et le monde que nous recherchons depuis l’aube des temps.
Pour aller plus loin
4e de couverture de L'œuvre au Rouge.
3 vidéos de Pixabay (libres de droits).
Musique : Iannis Xenakis : Rebonds - B (Adélaïde Ferrière).
Voix : Gabriel Erhart.
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