13 février 2024

L'œuvre au rouge : cathédrales gothiques.


Aujourd’hui, à l’heure de l’intelligence artificielle, on est encore profondément troublé, ému, voire intimidé lorsque l’on entre dans le chœur d’une grande cathédrale gothique. Alors, quid du ressenti des hommes du Moyen Âge, et comment pouvaient-ils ne pas avoir la foi devant ces édifices à l’échelle presque inhumaine, divine en somme ?  
Diffusant des effets de lumière extraordinaires, les vitraux fabriqués à l’époque grâce à des pigments de minéraux broyés participaient à cette fascination mystique quotidienne. Ainsi le jaune était-il obtenu du trisulfure d’arsenic, le bleu du cobalt, le rouge du cinabre et l’orange du tétra oxyde de plomb. Les maîtres verriers cuisaient ces pigments, dans des creusets et les vapeurs souvent toxiques qui s’en dégageaient devaient avoir des conséquences funestes sur leur état de santé.
Certains textes prétendent par ailleurs que le bleu de Chartres, que l’on n’a jamais réussi à reproduire, résultait du travail des alchimistes…
Légende ? Réalité ? On ne le saura sans doute jamais, à moins de rechercher certains indices troublants… au fil de L’œuvre au rouge

Pour aller plus loin
En librairie ou ci-dessous : 
L'œuvre au Rouge, éditions Code9. 
Un extrait lu par l'auteur.

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Gabriel et Marie-Hélène.