31 mars 2025

Chronique littéraire : De l'âme de François Cheng (Albin Michel).


Description de l’éditeur
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané.
Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"...
Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui sûrement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... »

Notre chronique
Dans De l'âme, François Cheng répond à une amie qui, après trente ans de silence, lui demande de « parler de l'âme ». L’auteur analyse, dans sept lettres poétiques et philosophiques, cette notion insaisissable, en tissant des liens entre l’âme, le corps et l’esprit. Avec une sagesse éclairée et une érudition remarquable, il invite le lecteur à réfléchir sur la condition humaine. Entre références littéraires, pensées intimes et poésie, cet ouvrage est un appel à renouer avec ce qui nous transcende. Une lecture lumineuse qui mêle beauté et profondeur, comme toutes les œuvres de François Cheng, dont L'éternité n'est pas de trop qui est l’un de nos ouvrages préférés de l’auteur.

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Gabriel et Marie-Hélène.