Quatrième de
couverture
Appartement.
Boulangerie.
Travail.
Bistrot.
A répéter jusqu'à la fin.
Archibald Delavigne est un solitaire pétri d'angoisses
vivant dans une routine déprimante. Jusqu'au jour où un mystérieux inconnu lui
lègue trois pouvoirs surnaturels sans aucune raison particulière...
Né de deux parents grands lecteurs, Romain Lebastard dévore
dès le berceau ses premiers Tintin, au propre, comme au figuré. Vers 7 ans et
fort d'une maîtrise exceptionnelle des signes de l'alphabet, il entreprend
l'écriture acharnée d'un tome très personnel de Fantômette, avant de remiser à
contrecœur son projet dans son tiroir secret parmi ses autres trésors. Dès
lors, meilleur lecteur qu'auteur, il enchaîne avec boulimie tous les romans et
nouvelles qui passent dans ses mains, avec une préférence marquée pour la
fantasy, la science-fiction et le fantastique. Aujourd'hui à 30 ans, père de
deux petites filles et designer dans une start-up, il reprend la plume et
publie Arch, son premier roman réalistico-fantastique.
Notre chronique
Comment vous parler de ce joyau ?
Arch est tout sauf conventionnel (le roman et le personnage éponyme). Ce roman nous accroche dès la première ligne. Nous rencontrons le parfait antihéros, qui ne fait rien de sa vie à part boire avec des copains. Mais l’intrigue va vite nous faire découvrir de bien jolies facettes de ce personnage et des événements vont le transformer en héros. Ce roman magistral est fascinant de par son intrigue, le suspense qui est entretenu, mais surtout de par les réflexions partagées en filigrane sur tellement de sujets essentiels dans notre monde en crise. Un véritable essai sous forme de récit, souvent loufoque et très agréable à lire. Un style fluide et vivant.
Une lecture que nous vous recommandons sans hésitation !
Interview
Arch est tout sauf conventionnel (le roman et le personnage éponyme). Ce roman nous accroche dès la première ligne. Nous rencontrons le parfait antihéros, qui ne fait rien de sa vie à part boire avec des copains. Mais l’intrigue va vite nous faire découvrir de bien jolies facettes de ce personnage et des événements vont le transformer en héros. Ce roman magistral est fascinant de par son intrigue, le suspense qui est entretenu, mais surtout de par les réflexions partagées en filigrane sur tellement de sujets essentiels dans notre monde en crise. Un véritable essai sous forme de récit, souvent loufoque et très agréable à lire. Un style fluide et vivant.
Une lecture que nous vous recommandons sans hésitation !
Interview
Bonjour Romain !
Tout d’abord, quel lecteur es-tu ?
Compulsif ! Je lis de tout, tout le temps. La journée, ce
sont des articles (tout m’intéresse) et le soir, des romans. Des grands
classiques aux auto-édités, tous les styles me plaisent, et même si je reste un
lecteur exigeant, j’essaie de donner une chance à toutes mes lectures. Je
regrette seulement de ne pas avoir assez de temps pour lire encore plus.
Quand as-tu commencé à écrire ? Quel type d’écrits ?
J’ai commencé à écrire dès que j’ai maitrisé les mots, vers
7 ou 8 ans : des histoires de chevaliers qui faisaient la guerre, des versions
personnelles de Fantômette. À 15 ans, j’ai commencé un roman de fantasy que
j’ai arrêté très vite : comme beaucoup de gens qui ont des idées, j’ai entamé
l’écriture plein de convictions avant de me rappeler que je ne savais pas quoi
dire. C’est dans ma vingtaine que j’ai réellement commencé à accoucher de
vraies choses (ou tout du moins des ébauches), des choses qui étaient
exploitables, mais mon emploi du temps à cette époque laissait très peu de
place à l’écriture. On peut donc dire que j’ai vraiment commencé lorsque j’ai
eu un début que je ne pouvais pas ne pas terminer ; ce fut Arch.
Quelles sont tes principales influences ?
Globalement, je prends partout. S’il fallait en citer
quelques-uns, je commencerais par Asimov, pour sa vision très macro d’une
société : cela donne une ampleur incroyable au récit. Du côté français, c’est
Jean-Philippe Jaworski et ses nouvelles de Juana Vera qui ont fini de me
convaincre d’écrire : son style est incroyable ! Il y a eu aussi les
incontournables Hobb, King (pour La Tour Sombre), Rowling, Martin et Tolkien
(je reste un fervent admirateur des auteurs de fantasy sur des tomes et tomes).
Plus récemment, dans les auto-édités, j’ai été très influencé par le style
délicieux de Catherine Choupin, qui a le don de magnifier notre langue si riche
et de lui rendre ses lettres de noblesse.
As-tu la trame de ton histoire en tête avant de commencer à
écrire ?
En général, j’ai d’abord une fin. Le début vient très vite
et je commence à imaginer les relations de causalité entre les deux. On m’a dit
un jour que c’était dangereux d’écrire « au fil de l’eau ». Pour Arch, c’est ce
que j’ai fait entièrement ; c’était mon premier roman, j’évoluais en même temps
que lui. Maintenant je comprends qu’il ne faille pas détruire la cohérence au
profit de l’imaginaire, et cette façon de procéder s’applique difficilement à
des récits plus longs aux multiples personnages.
Comment est né notre cher protagoniste ? (anti-héros
loufoque et fascinant)
Au gré d’insomnies dans une période un peu particulière pour
moi. Passer le temps en imaginant l’histoire d’un loser magnifique qui
hériterait de pouvoirs surnaturels me faisait voyager et me détendait. Un soir,
une phrase m’est apparue, toute simple : « Du point de vue de ceux qui le
connaissaient de près ou de loin, surtout de loin, Archibald Delavigne était un
beauf ». Je trouvais que cela plantait le décor ; ça a tourné en boucle dans ma
tête, je l’ai écrite quelque part et le lendemain, c’est devenu la première
phrase du roman : Arch passait de mon cerveau au papier.
Quel retour de lecteur t’a le plus ému ?
Tous. Comme beaucoup d’auteurs débutants, j’ai débarqué dans
le monde de l’auto-édition par hasard. Les premiers retours étaient évidemment
des relations, mais dès qu’un commentaire d’un inconnu apparaît, je ne peux
m’empêcher de penser que mes mots ont atteint quelqu’un que je ne connais pas
et qui a pris du plaisir.
Comment fais-tu la promotion de tes livres ?
Mal. Je devrais m’astreindre à être plus présent et à
chercher toujours de nouveaux chroniqueurs ou de nouveaux lecteurs, mais
j’avoue être un peu flemmard de ce côté-là. À vrai dire, même si ça peut
paraître cliché, j’écris surtout pour le plaisir ; j’ai un métier passionnant à
côté et le temps que j’accorde à l’écriture se fait en fonction de mes envies.
Quoiqu’il en soit, je sais que les bonnes personnes seront là pour m’aider sur
le prochain : l’auto-édition m’a permis de découvrir une poignée de personnes
fantastiques.
Quels sont tes projets d’écriture ? Nous avons hâte de te
lire à nouveau !
J’ai entamé un projet très ambitieux qui me tenait à cœur
depuis longtemps : une saga qui mêle fantasy, SF et dystopie (dit comme ça,
c’est bizarre, je sais). Comme je suis lent à écrire, cela fait un an que je
suis dessus et j’ai à peine achevé le premier tome (il y en aura trois). J’en
avais commencé l’écriture bien avant Arch, mais en voyant le potentiel travail
à faire dessus, j’avais abandonné, conscient que c’était trop pour moi. Arch
m’a permis de gagner la maturité nécessaire à son achèvement. On se donne
rendez-vous en 2020, si tout se passe bien, pour la sortie du premier tome !
Un mot de la fin ?
Lisez de tout, toujours ! Le bon et le moins bon, le
difficile et le simple, l’abject et le sublime ; comparez, aimez, détestez et
aiguisez votre esprit !
J'ai trouvé que Romain Lebastard montrait une personnalité attachante. Je me méfie des craneurs. Quant au roman, je vais regarder cela. Merci pour la découverte
RépondreSupprimerAvec plaisir Philippe :)
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