Tom, 13 ans, et sa petite
sœur Sarah arrivent de Paris alors que l’année solaire est déjà commencée.
Orphelins, ils n’ont qu’une tante à Nantes qui n’est pas enchantée de les
accueillir. Dans cette ville, ils ne connaissent personne.
Mais un soir la tante de
Tom disparaît mystérieusement. La police tente en vain de percer cette énigme.
Puis d’autres disparitions tout aussi incompréhensibles vont venir bouleverser
la nouvelle vie des collégiens. Heureusement d’autres élèves de St Stan vont
leur venir en aide pour mener une enquête. La bande des six collégiens va vivre
des aventures étonnantes.
Extrait du chapitre 6
Lisa
aperçoit Tom dans la cour de récréation, seul. Il ne semble pas la voir tandis
qu’elle s’approche pour le saluer.
— Ça ne va
pas ?
— Tante
Bertha a été kidnappée !
— Quoi ???
— Hier
soir... quelques heures après ton départ. Elle était sortie se promener comme
tous les jours. Mais cette fois, elle n’est pas revenue de sa promenade
quotidienne.
— Tu as
appelé la police ?
— La
police ne l’a pas retrouvée. C’est incompréhensible !
—
Mais...mais qu’est-ce que vous allez faire ?
— On ne
sait pas. Hier on a dormi à la Jonelière. Les policiers nous ont dit que l’on
n’aura pas le droit de rester seuls à la maison une nuit de plus.
— Vous
irez où ? commence à paniquer Lisa.
— Je n’en
sais rien. Peut-être à l’ASE, dans une famille d’accueil ou un foyer, marmonne
le garçon dont la voix se brise.
— Non, ce
n’est pas possible ! hurle Lisa, on va trouver une solution.
— J’espère
qu’ils vont retrouver Tante Bertha avant ce soir, sinon... on n’a qu’elle comme
famille.
Notre chronique
Un
ouvrage jeunesse que l’on n’arrive pas à poser et que j’ai lu d’une traite !
Des
personnages attachants (enfin… presque tous !), développés, qui surmontent des
épreuves terribles, mais qui se reconstruisent, en grande partie grâce à de
nouveaux amis. De nombreuses aventures et des rebondissements à la pelle ! Une
lecture très agréable et sympathique !
En
outre, un texte écrit en collaboration avec des collégiens de St Stanislas, à
Nantes, qui constitue un très beau projet et un bel hommage à la ville de
Nantes.
À
mettre entre les mains des jeunes amoureux de romans policiers et des moins
jeunes !
Yvonne Andurand est psychologue et fondatrice
d’un centre pour enfants à haut potentiel. Elle a mis en place un projet «
Suivre le parcours d’un livre pendant un an ». De ce projet est né
Disparitions, un roman d’aventures policières. Les enfants et adolescents ont
posté sur le blog de l’auteure des idées de personnages : Tom, Lisa, Sarah,
Alexandre, Louise, Liam, Arthur, Hortense. Et des idées de lieux : l’île de
Nantes, les machines de l’île, le CDI de leur collège…
La romancière a animé les personnages et
construit l’histoire en fonction des propositions des élèves.
Auteure et collégiens se sont rencontrés de temps
en temps… au CDI
Interview
Quelle
lectrice es-tu ?
Je
suis une dévoreuse de livres. Je lis de tout : romans policiers, romans
historiques, biographies et autobiographies, romans d’apprentissage.
Quelles
sont tes principales influences ?
Difficile
à dire, car j’écris des livres variés : un témoignage, des nouvelles, des
livres pour adolescents…
Quand
as-tu commencé à écrire ?
J’ai
commencé tard, il y a 4 ans. Avant j’avais déjà écrit un peu, mais je ne suis
pas allée jusqu’à la publication. Les maisons d’édition ont refusé les
manuscrits envoyés sans aucune chance de retravailler les textes. Et, par
fierté, je ne voulais pas publier à compte d’auteur.
Quel
retour de lecteur t’a le plus émue ?
En
fait de nombreux retours de lecture m’ont émue. Si je dois en choisir un, je
pencherais pour celui de mon ancien professeur de fac de mes premières études
supérieures, dans les années 80. C’est aussi un ami, et son avis sur ce que
j’écris compte beaucoup pour moi.
Quand
écris-tu ? As-tu un rituel d’écriture ? De petites manies d’auteure ?
J’écris
de préférence le matin, dès que c’est possible. Je n’ai pas à proprement parler
de rituel. Plutôt une façon de me mettre au travail. J’écris au kilomètre, des
pages et des pages, comme ça vient, sans me censurer. Ensuite, je réécris
chaque chapitre en « dégraissant ». Puis j’effectue de nombreuses relectures où
j’allège au maximum. Je retravaille le style afin d’obtenir un texte fluide
dans lequel le lecteur n’aura pas à relire la phrase pour comprendre. Pour moi,
l’objectif à atteindre est que le livre soit facile à lire tout en restant bien
écrit.
Quel
a été ton plus grand bonheur littéraire ?
Quand
les éditions Nouvelle Bibliothèque se sont intéressées à un nouveau projet que
je venais de mettre en place : le projet « My book » d’où est issu le roman
Disparitions.
Je
n’ai pas eu à chercher longtemps une maison. L’éditrice de la collection
jeunesse y a vu tout de suite un projet innovant, qui, loin de l’effrayer, l’a
enthousiasmée. Elle a accéléré les temps de lecture des comités afin de
respecter les temps du projet « My Book » avec mes petits collaborateurs. C’est
génial de tomber sur une jeune maison d’édition dynamique, prête à prendre des
risques avec des auteurs inconnus.
Es-tu
en train d’écrire un nouveau roman ?
Non,
en ce moment je préfère m’occuper à la promotion de Disparitions qui va me prendre
du temps. Par ailleurs, j’ai un projet professionnel qui, si tout se passe
bien, verra le jour en novembre ou en décembre prochain. Comme tu le sais
toi-même puisque tu es aussi auteure, si on s’engage à faire des œuvres de
qualité l’écriture est chronophage. Pour moi, le style, même si j’ai opté pour
un style simple, n’en reste pas moins primordial.
Le
mot de la fin ?
Cette
aventure du projet « My Book » avec des collégiens se termine comme il a
commencé : « un truc de fous », une aventure incroyable. J’ai pu compter sur
les doigts d’une seule main les gens qui ont compris et cru en mon projet,
breveté à l’INPI. Comme j’en ai l’habitude, je me suis jetée dans ce projet la
tête la première, sûre que c’était une idée intéressante. Sauf que tout le
monde me parlait d’ateliers d’écriture, ce qui n’avait rien à voir. Les
quelques éditeurs que j’ai contactés m’ont conseillé de faire des tirages chez
un imprimeur, juste pour les élèves du projet. Ils n’ont rien compris. C’est un
roman qui était destiné à être lu par d’autres jeunes lecteurs.
La
vérité c’est que je ne savais pas que c’était impossible, alors j’ai foncé et
j’y ai cru.
Le
mot de la fin ? Tout est bien qui finit
bien. « My Book » a commencé avec les ados en octobre 2018 et se termine par la
publication de Disparitions en octobre 2019.
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