Merci chère Nadine pour cette interview dans le groupe Facebook "Ces Si Belles Lectures"!
Comme chaque lundi, à l'occasion d'une interview, je vous propose de découvrir un peu de la vie personnelle d'un auteur.
Cette semaine, c'est un couple qui se retrouve sous les feux de la rampe. Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart sont non seulement auteurs mais chroniqueurs de talent, et ils ont accepté de se livrer ensemble dans cette interview.
Interview par Nadine Doyelle.
Auteurs des livres :
2024 : Le Livre des douze heures de la nuit, éditions Ex Æquo (roman jeunesse).
L’œuvre au Rouge, éditions Code9 (roman).
2023 : Les Naufragés de la Morrigane, éditions Ex Æquo (roman jeunesse).
2023 : Dissonances, éditions Ex Æquo (nouvelles).
2020 : La fureur de lire (anthologie de chroniques et d’interviews d’auteurs).
2017 : L’élève au cœur de sa réussite, témoignage, écrit en collaboration avec Gabriel, éditions Bourin.
Et de nombreux ouvrages scolaires et extrascolaires en ce qui concerne Marie-Hélène.
Nadine : Marie-Hélène, Gabriel, aujourd’hui, vous voilà sous les feux des projecteurs. Êtes-vous prêts à satisfaire la légitime curiosité de vos lectrices et lecteurs ?
Marie-Hélène et Gabriel : Avec un immense plaisir !
Nadine : Tout d’abord, à vous deux de vous présenter d’une façon originale. Âge, passions, rêves, etc…
Gabriel : Je vais me présenter sous forme de haïku.
Seul sous les étoiles
Bercé par la mer d’argent
Doux son de la flûte.
Marie-Hélène : Je vais me présenter sous forme de nuage de mots.
Nadine : Quelle est la raison pour laquelle vous vous êtes lancés dans l’écriture ?... Attention, pas de clichés.
Gabriel : Tout jeune, j’avais toujours sur moi un petit carnet sur lequel j’inscrivais poésies et remarques sur la nature. C’est une habitude que j’ai gardée !
Marie-Hélène : J’ai toujours aimé raconter des histoires et je continue de le faire avec mes élèves.
Nadine : Marie-Hélène, Gabriel, vous travaillez ensemble avantageusement dans cette passion commune. Puis-je me permettre de vous demander depuis quand, et aussi comment vous vous êtes rencontrés pour aboutir à cette longue collaboration ?
Gabriel et Marie-Hélène : En réalité, nous sommes un couple, ce qui facilite le travail en commun ! Concrètement, nous avons commencé à écrire ensemble vers 2015. Nous avions de la matière, des textes écrits individuellement auparavant. Encore fallait-il que la collaboration fonctionne ; nous formions une équipe soudée de navigateurs amateurs en Bretagne et avons eu envie d’écrire à quatre mains, décision délicate, qui s’est avérée très positive.
Pour en savoir plus sur nous et notre collaboration, n’hésitez pas à découvrir notre blog littéraire , en particulier la section « à propos ».
Nadine : Si vous n’aviez pas écrit, qu’auriez-vous aimé faire ?
Gabriel : De la calligraphie, ou tout ce qui s’approche d’une manière ou d’une autre de l’écriture !
Marie-Hélène : De la peinture, d’ailleurs, j’ai envie de me mettre à l’aquarelle.
Nadine : Quel est le livre que vous auriez plus que tout aimé écrire vous-mêmes ?
Gabriel : Les Essais de Montaigne. C’est également le livre que j’emporterais sur une île déserte au cas où je devrais n’en emporter qu’un seul (ce qui serait terrible).
Marie-Hélène : Tout livre d’Oscar Wilde, par exemple Le Portrait de Dorian Gray.
Nadine : Quel est le film qui vous a marqués à vie ?
Gabriel : Le Seigneur des Anneaux. Mais, c’est probablement parce que j’avais adoré le livre à l’origine !
Marie-Hélène : Bienvenue à Gattaca, pour sa réflexion particulièrement fine et émouvante sur l’eugénisme.
Nadine : Avez-vous déjà eu envie d’arrêter d’écrire ? Et si oui, pour quelle raison ?
Gabriel et Marie-Hélène : Oui. En fait, c’est récurrent. Par insatisfaction des résultats ! Mais, il paraît que c’est naturel, alors, nous nous obstinons !
Nadine : Quand savez-vous que vous pouvez écrire le mot FIN ?
Gabriel et Marie-Hélène : Dès le début, le début et la fin étant les seuls jalons préétablis (nous exagérons un peu, mais c’est presque vrai).
Nadine : Dans votre dernier livre, quel personnage pourrait se plaindre de la vie que vous lui avez inventée ? Et à l’inverse, lequel pourrait vous remercier ?
Marie-Hélène et Gabriel : Philippe Coatalem (le propriétaire du voilier) aurait bien des raisons de se plaindre de son sort, et c’est sa fille Soizic qui (dans une logique d’aventure) est, à mon avis, la plus gratifiée par notre imagination !
Nadine : Comment choisissez-vous le lieu où se déroule l’histoire de votre roman ?
Gabriel et Marie-Hélène : C’est le principe de la navigation en voilier qui définit les pays où se déroulera l’action.
Nadine : Dans vos romans, est-ce que vous pensez que les dialogues sont indispensables ? Et si non, pouvez-vous développer ?
Gabriel et Marie-Hélène : Nous considérons que les dialogues sont beaucoup plus importants que la narration, surtout quand il s’agit d’un roman destiné à des adolescents, ce qui est les cas de notre dernier livre.
Nadine : Êtes-vous satisfaits et sereins lorsque vous posez le mot FIN ? Ou bien est-ce que vous tremblez de peur ?
Gabriel et Marie-Hélène : Le mot FIN étant posé, il reste encore bien du travail pour vérifier que ce mot est à sa juste place ! Nous restons zen !
Nadine : Comment écrivez-vous une dédicace ? Toujours personnelle ou bien basique ? Ou avec un petit dessin ?...
Gabriel et Marie-Hélène : Toujours personnalisée, en établissant le dialogue, mais sans de maladroits dessins !
Nadine : Marie-Hélène, Gabriel, merci pour vos réponses pleines de sincérité. Je vous souhaite un très beau succès pour votre prochain roman.
Marie-Hélène et Gabriel : Merci infiniment, chère Nadine, pour ton interview !
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