
L’œuvre au rouge évoque les deux voies de l’alchimie traditionnelle. La première, dite voie longue ou humide, dure six mois, alors que la seconde, appelée voie brève ou sèche, ne dure que quatre jours. Dans le cas de la voie longue, trois couleurs illustrent les métamorphoses de la matière à l’intérieur du matras, qui est un vase en verre scellé. Le noir y est atteint au bout d’un mois de cuisson, c’est la nigredo ou œuvre au noir, le blanc, au bout de deux mois, c’est l’albedo ou œuvre au blanc, et enfin la rubedo, ou œuvre au rouge, marque la fin du processus. Il y a des couleurs intermédiaires, plus fugitives, au cours de cette cuisson qui interagit avec l’opérateur (comme en physique quantique, l’opérateur est partie prenante du résultat). L’alchimie n’est donc absolument pas de la chimie. C’est une mystique opérative.
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Quatrième de couverture
Les auteurs tracent les destinées croisées d'alchimistes et de médecins liés par le feu, cet élément mystérieux source de vie et de destruction. Entre recherche de la pierre philosophale, manipulation génétique, pillage et pouvoir des sectes dans un univers humain d'après Apocalypse, les protagonistes de ce récit envoutant se trouvent confrontés à des défis qui mettent à rude épreuve leur résilience et leur humanité.
Des quatre éléments, le feu est le plus étrange. Foyer des fours d'alchimistes, étincelle des barillets d'armes, rayonnement destructeur du soleil, énergie vitale, il est le fil conducteur de ces histoires en miroir où les personnages, qui cherchent à l'apprivoiser, se retrouvent malmenés par les embûches, les jalousies et les conflits que le monde déchaîne autour d'eux. Réussiront-ils à parvenir au bout de leur quête dans un ultime défi dont, pour certains, dépend la survie même de l'espèce humaine ? Les hommes doivent s'unir, s'accepter. Mais, au bout du compte, ne resteront-ils pas toujours les mêmes, incapables de s'entendre et de s'entraider pour faire front ?
Un ouvrage où un passé qui sonne vrai et un futur imaginé se télescopent, instillant l'idée que la nature humaine reste à tout jamais hantée par les mêmes interrogations. La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Quelle est notre place dans le monde qui nous a fait naître ? Un récit haletant, addictif, original dans sa forme, une fable, une quête du Graal où les interrogations sur soi sont doublées d'aventures qui laissent au lecteur peu de temps pour reprendre son souffle.
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Gabriel et Marie-Hélène.