J’ai été ravie de recevoir cette anthologie qui, en tant qu’enseignante, passionnée de littérature et du monde anglophone, m’a énormément plu !
J’avais déjà chroniqué le 1er et le 3ème ouvrage de cette anthologie et ai découvert le 2nd avec le plus grand intérêt !
Le fil conducteur de ces trois histoires aux genres complètement différents (humour, science-fiction et thriller psychologique) est leur ancrage en Angleterre. Toutes trois nous dévoilent les Anglo-Saxons sous un autre jour pour notre plus grand plaisir !
Vous retrouverez la chronique du 1er ouvrage : Les Anglo-Saxons pour les nulles par l’exemple ici.
Celui du 3ème : Maison d’artiste, là.
Pediophobia
Descriptif de l'éditrice et auteure
UN UNIVERS SANS INTERNET NI PC NI MOBILES DANS LEQUEL LES RESEAUX SOCIAUX A L'ANCIENNE PEUVENT ETRE SAUVAGES.
Doris Warmson, 8 ans en cette année 1984, a subi un choc : non seulement ses parents ne se contentent plus de se disputer en la laissant se retrancher derrière la porte de sa chambre avec ses jouets, la télé et son chien Sam mais encore sa mère, June, lui annonce qu'elle a été adoptée. Le choc est rude : l'univers de Doris bascule. Elle n'est pas au bout du cauchemar lorsqu'elle découvre qu'une nouvelle venue et ses semblables vont, à leur tour, perturber sa vie.
Bienvenue au temps des années 80 dans un univers "vintage" dépourvu d'Internet, de portables et de réseaux sociaux où, cependant, la communication (ou son absence) reste toujours au cœur des relations.
Ma chronique
A priori, la thématique ne me tentait pas plus que ça, mais je connaissais l’auteure et la trouvait charmante, fascinante et surtout très douée ! Je me suis donc jetée sur cette anthologie !
Je ne l’ai pas regretté un seul instant et l’ai dévorée d’une traite. Cette novella de science-fiction a tout du thriller psychologique quant au suspense, mais en plus elle explore des sujets difficiles tels que l’abandon, le désamour, le divorce, la folie humaine et la folie collective, le danger des extrémismes… La nécessité de la communication et l’importance des relations humaines sont au cœur de cet ouvrage.
Ce livre est un vrai cadeau, un bijou que je recommande à tous !
Une lecture, comme les deux autres, qui nous bouscule mais qui nous fait réfléchir : cela me convient toujours autant !
Interview exclusive de l’auteure
Quel est votre livre de chevet ?
Mon livre de chevet : Lolita de Nabokov, que je lis et relis. Ma dernière trouvaille étant "Le Cercle de Dan Eggers", un roman de science-fiction sur une extrapolation d'une société de réseaux sociaux souhaitant rendre le monde meilleur par la transparence (et le contrôle) des données les plus personnelles (j'aurais, dans les deux cas, aimé avoir le génie de les avoir écrits.)
Quels auteurs vous ont le plus influencée ?
Mes plus grandes influences : Stephen King, Hitchcock, Bloch entre autres et je leur demande pardon de si mal m'en inspirer.
Pourquoi une anthologie ?
L'idée de l'anthologie m'est venue très récemment : j'avais achevé de publier "Maison d'artiste" et j'ai proposé mes services de presse sur la plateforme "Simplement pro". Il me semblait que plusieurs livres étaient d'inspiration anglophile et que je pouvais les réunir au mépris de leurs genres et de leurs formes, pourquoi pas ?
Pediophobia est mon livre le plus ancien, le plus fictif, cependant inspiré par un phénomène des années 80 issu des Etats-Unis : les Cabbage Patch Kids, ce qui veut dire "enfants de choux", d'où Kauliss qui est un mot imaginaire tiré de cauliflower (chou-fleur en anglais).
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J'ai commencé à écrire à l'âge de dix-huit ans en ce qui concerne les romans et seize pour les nouvelles. J'ai toujours aimé écrire mais j'aime aussi traduire.
Un grand merci à Marie-Christine Gallicher pour ce SP fascinant et pour sa confiance toujours renouvelée!
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