J'ai eu la chance de chroniquer une nouvelle et le roman de Mélodie et vous présente aujourd'hui la chroniqueuse !
Merci infiniment Mélodie d'avoir accepté de répondre à mes questions indiscrètes !
Interview d’une chroniqueuse pressée
!
Pourrais-tu nous en dire plus sur toi : comment es-tu
tombée dans la littérature ?
Je suis tombée dans la lecture avec Harry Potter : j’avais une dizaine
d’années. Je ne me suis plus jamais arrêtée ! Adolescente, j’ai lu beaucoup de
littérature de l’Imaginaire comme les Peggy
Sue et les Sigrid de Serge
Brussolo, les livres de La Moïra d’Henri
Loevenbruck ou la saga Le Secret de Ji
de Pierre Grimbert (il y en a d’autres, mais je ne vais pas citer toute ma
bibliothèque ^^).
Toutefois, si je ne devais en
retenir qu’un, ce serait Le Clan des
Otori de Lian Hearn qui est un véritable chef-d’œuvre de fantasy historique
et de poésie. Ma passion pour le style et mon amour inconditionnel pour les
mots sont nés avec cette lecture. Je suis littéralement tombée amoureuse de la
prose poétique de Lian Hearn et je ne me suis jamais guérie de ce premier amour.
Pendant longtemps, j’ai aimé des livres, mais sans retrouver cette poésie dans
la prose qui m’avait fait vibrer…
Jusqu’à ce que je me mette à lire de
la poésie durant mes années de prépa littéraire et surtout des œuvres aux
limites de la poésie comme les pièces de Beckett ou de Racine. Jusqu’à ce que
je découvre le style incroyable d’Albert Cohen et le grandiose Cocteau de La Machine Infernale ! Jusqu’à ce que je
RENCONTRE enfin Le Petit Prince de
Saint-Saint-Exupéry qui m’a transformée : avec ce livre, la chrysalide de mon cœur
s’est changée en papillon et j’ai écrit La
Tempête des cœurs.
Comment es-tu devenue chroniqueuse ?
En janvier 2018, même si j’étais
heureuse d’être professeure de français, je ressentais un vide immense dans ma
vie : je ne lisais quasiment plus (faute de temps), j’écrivais un peu mais ça
ne marchait pas et j’avais l’impression de ne pas arriver à partager ma passion
de la littérature… Aussi, un jour, un peu par hasard, je suis tombée sur les
chroniques de Marie Desmons et de Laurent Fabre, au détour du livre L’eau de Rose de Laurence Martin. Et en
découvrant les chroniques de Marie Desmons, je me suis dit : « Mais en fait,
qu’est-ce qui m’empêche de créer un blog et de faire moi aussi des chroniques
de mes lectures ? ». Je n’ai pas pensé plus loin, j’avais juste réellement
besoin de partager mes lectures, de parler de livres et de me motiver pour
trouver le temps de lire ! Et l’aventure a commencé ! J’ai adoré ! J’ai tout de
suite pensé que je n’aurais jamais le temps d’écrire des chroniques, d’où les
chroniques pressées !
Selon toi, quelles sont les qualités d’un bon chroniqueur
?
Pour chroniquer joliment, je pense
qu’il faut parler avec son cœur et donner envie d’aller ouvrir le livre. Sur ce
dernier point, pour moi il faut que la chronique soit courte et originale,
sinon je ne la lis pas. Mais je pense que chacun peut trouver chronique à ses
lunettes et qu’il peut donc y avoir différents styles de bonnes chroniques pour
différents styles de lecteurs de chroniques !
Qu’est-ce qui est le plus important pour toi quand tu
rédiges une chronique ?
Pour moi, le plus important est de
trouver le mot juste pour faire sentir l’univers du livre, son essence, son
âme. Je ne sais jamais si j’y parviens vraiment, mais c’est ce que je
recherche. On peut reprocher parfois à mes chroniques de rester un peu trop
dans le descriptif, mais c’est ainsi que chez moi naît l’envie d’aller vers un
livre. Plus que l’avis subjectif du chroniqueur, c’est sa façon de parler du
livre, les mots qu’ils emploient pour partager son ressenti, et les précisions
sur le genre, les thèmes ou l’ambiance du livre qui m’attirent.
Mais il faut des chroniques pour
tous les goûts : on ne peut pas tous aimer le café et la rapidité ! En revanche,
je prends toujours le temps qu’il faut pour être satisfaite de mes chroniques
pressées : si je n’ai pas les mots que le livre m’inspirent, tant pis, je
publierai la chronique plus tard !
Prends-tu des notes pendant ta lecture ?
Rarement, le flash vient souvent à
la fin du livre ou après avoir laissé le livre reposer dans mon esprit.
Quelquefois, une idée ou deux me viennent pendant la lecture, et, dans ce cas,
je les écris, bien sûr ! En revanche, et au risque de me faire huer, j’annote
mes livres durant ma lecture… (ce qui est en général bon signe, car je ne
marque que les livres qui me bouleversent !)
Quelle est ta méthode ?
Ma méthode, c’est de lire le livre !
Et ensuite, ça vient comme ça veut ! Soit, tout de suite, soit des semaines
après. Soit je note sur un papier, soit directement sur le blog. Mais cela
dépend du moment où me vient l’idée du mot juste, de la phrase aux formes
parfaites pour le livre. Parfois je trouve la tasse qui colle avec l’univers de
livre en premier, parfois après. Parfois je l’ai déjà, parfois je la cherche
longtemps. J’adore ce petit détail de la tasse qui ajoute un vrai plus, pour
moi, à la chronique.
Le mot de la fin ?
Je souhaiterais remercier du fond du
cœur tous les lecteurs qui me suivent et apprécient mon concept express de
Chroniques le temps d’un café (et en particulier, toi Marie-Hélène, pour ton
enthousiasme, ta fidélité et l’opportunité que tu m’offres de participer à cet
interview !) ainsi que tous les auteurs qui aiment mes chroniques et veulent en
avoir une pour leur livre (et qui m’envoient leur livre papier avec de jolies
dédicaces, qui sont pour moi de précieux cadeaux !) et je remercie évidemment
Marie de m’avoir insufflé le courage et l’envie de me lancer !
Je remercie aussi tous les
chroniqueurs et chroniqueuses que j’ai pu rencontrer, pour leur gentillesse,
j’ai l’impression qu’on forme une grande famille !
Merci tout le monde de me laisser
partager avec vous mes petits avis pressés sur mes lectures !
Merci à toi chère Mélodie !
Pour aller plus loin
Biographie
Mon prénom, Mélodie, aurait pu me
destiner à la musique. Ce ne fut pas le cas, ou alors à celle des mots. Ce sont
les lettres qui ont écrit et continuent d’écrire mon histoire personnelle.
Très vite, l'évidence m'a conduite à
mener un cursus littéraire, en passant par une prépa de Lettres, puis un Capes
qui m'a permis d'enseigner dans le secondaire.
À travers les œuvres des maîtres de
l'écriture comme Beckett, Apollinaire, Racine, ou encore Baudelaire, j’ai senti
qu'un texte n'est pas seulement une histoire, mais une alchimie. Un mélange
unique entre une précision horlogère et le souffle transcendant de la voix de
l’auteur. C'est ce qui me motive en tant qu'écrivain : retranscrire modestement
ce magnifique vertige que seuls permettent les beaux textes.
Une très belle interview, à l'image de Mélodie et de ses chroniques pressée. Il me tarde de lire son mini-roman qui attend sagement dans ma PAL :)
RépondreSupprimerMerci Kathleen :) Belle lecture !!! :)
SupprimerTrès belle interview Mélodie !!! On te reconnaît tellement à travers tes mots !!!! Marie-Hélène, bravo de toutes ces jolies personnes en lumière ! mettre
RépondreSupprimerMerci !! :)
SupprimerVoilà une superbe interview ! Bravo ;)
RépondreSupprimerMerci !!! :)
SupprimerSuper cette interview :)
RépondreSupprimerMerci :)
SupprimerJe ne connaissais pas cette charmante demoiselle aux multiples facettes, mais après avoir lu cette excellente interview, il me tarde de me pencher sur son parcours !
RépondreSupprimerRavie ! :) bises
SupprimerJ'adore les interviews! Bravo, c'était très intéressant!
RépondreSupprimerMerci ! Moi aussi ! Je propose une interview à tous les auteurs dont je chronique les livres ;) j'adore cela !
SupprimerInterview très interessante. Je ne connaissais pas ce blog.
RépondreSupprimerMerci ! :) bonne découverte alors !
SupprimerMerci pour cette jolie découverte. Chouette interview!
RépondreSupprimerMerci pour ton passage !!! :) Bises Emilie !
SupprimerC'est une très belle interview !
RépondreSupprimerMerci Diablotine ! :)
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