Un coup de foudre sous la lave
Sine, 15 ans, se retrouve orpheline et contrainte de quitter
New-York pour aller vivre à Hawaï chez son abjecte grand-mère Abigail. A peine
a-t-elle le temps de poser ses valises, que le volcan de l'île se réveille et
plonge l'archipel dans le chaos le plus total. Au cœur de ce décor
apocalyptique, Sine croise la route du jeune Holokai, dont le charisme et
"l'aloha spirit" provoquent immédiatement en elle un séisme...
amoureux. Ensemble, ils vont prendre tous les risques et braver les éléments déchaînés,
autant que leurs propres démons.
L’auteur
a exercé différents métiers avant de se consacrer à
l'écriture en 1995 en publiant "Une moitié de wasicun" chez Casterman
qui a obtenu le prix Amerigo-Vespucci Jeunesse au Festival international de
géographie de Saint-Dié-des-Vosges en 1996.
Il est l'auteur de plus de 80 livres qui lui ont permis de
rapidement rencontrer le succès et qui lui ont valu de nombreux prix. Considéré
comme l'un des auteurs majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, il est
traduit dans plus de dix langues.
Il a publié des livres dans la collection Romans chez
Casterman, dont "Les Secrets de Faith Green" (1998), qui a été très
remarqué et a obtenu entre autres, le Tam-Tam et le Grand Prix de la PEEP.
34 de ses romans et nouvelles ont été publiés à l'École des Loisirs
où il a, entre autres, remporté le prix de la Télévision suisse pour "La
Charme" (2005), le prix de la Nouvelle Revue pédagogique pour
"Prières" (2008), le prix jeunesse Rhône-Alpes pour "Les
Lionnes" (2009) et le prix du Mouvement des villages d'enfants pour
"Asami le nageur" (2005). Il a obtenu le Prix Sorcière pour "Le
père tire-bras" (2002) chez T. Magnier.
Il a également écrit sept albums publiés par Casterman dont
plusieurs ont été primés. En littérature adulte, Jean-François Chabas a publié
"Les violettes" (2004) et "Les ivresses" (2009) chez
Calmann-Lévy. Une dizaine de ses livres sont sur la liste de l’Éducation
Nationale.
En 2016 est sorti chez Gallimard "L'arbre et le fruit"
et en 2017, chez Didier Jeunesse, "La loi du phajaan".
Notre chronique
Quelle belle découverte que ce roman jeunesse ! Merci Net
Galley et Didier Jeunesse pour ce partage !
Une magnifique plongée dans une culture d’ouverture et de bienveillance, des traditions ancestrales, malgré les thématiques tragiques de la mort des parents de la protagoniste, Sinbe, et de l’éruption de volcans.
Un texte fort, touchant, sans jamais tomber dans le pathos, des personnages très attachants, un décor sublime.
Dès le départ, le roman m’a rappelé « Stranger in the village », l’essai de James Baldwin, qui nous parlé également de diversité, de racisme, de respect de la différence et des autres.
Un récit qui tient aussi du conte, un Alice au Pays des Merveilles revisité, dans lequel ce pays ressemble davantage au pays des horreurs.
Le lieu, Waikoloa paradise, a tout du faux paradis, mais il permettra malgré tout la rédemption de la grand-mère de Sine, personnage qui semble ne pas avoir de cœur…
En conclusion, un roman à mettre entre toutes les mains !
Une magnifique plongée dans une culture d’ouverture et de bienveillance, des traditions ancestrales, malgré les thématiques tragiques de la mort des parents de la protagoniste, Sinbe, et de l’éruption de volcans.
Un texte fort, touchant, sans jamais tomber dans le pathos, des personnages très attachants, un décor sublime.
Dès le départ, le roman m’a rappelé « Stranger in the village », l’essai de James Baldwin, qui nous parlé également de diversité, de racisme, de respect de la différence et des autres.
Un récit qui tient aussi du conte, un Alice au Pays des Merveilles revisité, dans lequel ce pays ressemble davantage au pays des horreurs.
Le lieu, Waikoloa paradise, a tout du faux paradis, mais il permettra malgré tout la rédemption de la grand-mère de Sine, personnage qui semble ne pas avoir de cœur…
En conclusion, un roman à mettre entre toutes les mains !
#ChallengeNetGalleyFR #LaRivièreDeSatin #NetGalleyFrance
Interview de l'auteur
Quand écrivez-vous ? Avez-vous un rituel d’écriture ?
J'écris tous les matins, six jours par semaine. Je me documente l'après-midi.
À propos d'un autre auteur, la lecture de The amateur emigrant, récit du voyage de Stevenson pour retrouver sa femme en Amérique.
Pour moi-même, le fait que mon roman, La Terre de l'Impiété, soit mis sur la liste de l'éducation nationale. J'en ai eu d'autres, mais ce roman est particulier.
Interview de l'auteur
Merci d’avoir accepté cette interview ! 😊
Quand avez-vous commencé à
écrire ?
J'ai réellement commencé à écrire
- des nouvelles - à 17 ans. J'ai écrit mon premier roman publié à 25 ans.
Quelles sont vos principales
influences ?
Mes influences sont très nombreuses. Je peux citer quelques noms :
Boulgakov, Dickens, Homère, Steinbeck... À dire vrai, il y en a trop. Je suis
de l'école anglo-saxonne qui commence par Melville ou Dickens et continue
jusqu'à Jim Harrison, ou Banks, en passant par London, Stevenson, et les
autres. Grande passion aussi pour Hesse ou Zweig, et pour García Márquez et
Vargas Llosa... Oui, il y en a trop.
Quel lecteur
êtes-vous ?
Je lis un peu de tout. Actuellement, The warrior diet de Hofmekler...
Essentiellement en anglais, par plaisir et par nécessité.
Avez-vous de petites manies
d’écrivain ?
Une manie ? J'écris tout le temps, si c'est une manie...
Une manie ? J'écris tout le temps, si c'est une manie...
Êtes-vous en train d’écrire
un nouveau roman ?
Oui, je suis en train d'écrire un roman, à propos des Aborigènes avec lesquels j'ai passé beaucoup de temps, dans le désert.
Oui, je suis en train d'écrire un roman, à propos des Aborigènes avec lesquels j'ai passé beaucoup de temps, dans le désert.
J'écris tous les matins, six jours par semaine. Je me documente l'après-midi.
Quel a été votre plus grand
bonheur littéraire ?
Mon plus grand bonheur littéraire
?À propos d'un autre auteur, la lecture de The amateur emigrant, récit du voyage de Stevenson pour retrouver sa femme en Amérique.
Pour moi-même, le fait que mon roman, La Terre de l'Impiété, soit mis sur la liste de l'éducation nationale. J'en ai eu d'autres, mais ce roman est particulier.
Qu’éprouvez-vous à la sortie
d’un roman ?
À la sortie d'un roman, j'ai peur. Les écrivains qui disent le contraire sont des menteurs. Rien n'est plus subjectif que la critique...
À la sortie d'un roman, j'ai peur. Les écrivains qui disent le contraire sont des menteurs. Rien n'est plus subjectif que la critique...
Le mot de la fin ?
Je souhaite à ceux de mes collègues qui sont sincères, courageux et passionnés, tout le bonheur du monde. À leurs lecteurs, qui sont un peu leur reflet, la joie de la découverte.
Je souhaite à ceux de mes collègues qui sont sincères, courageux et passionnés, tout le bonheur du monde. À leurs lecteurs, qui sont un peu leur reflet, la joie de la découverte.
J'aime bien les livres dans lesquels il y a des histoires de volcans !
RépondreSupprimerCelui-ci est fantastique !! :)
SupprimerUn roman qui a l'air tellement touchant, le résumé me faisait déjà très envie, mais ce sue tu en dis me touche d'autant plus !
RépondreSupprimerMerci ! Je suis sûre qu'il te plaira :)
SupprimerEn voilà un livre intéressant ! Bises
RépondreSupprimerMerci !!! )
SupprimerUn roman qui pourrait bien me plaire, les thématiques ont l'air super! Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerOh oui ! De rien ! :) Bises
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