C’est l’histoire d’un amour contrarié par les circonstances de la vie : un jeune homme pauvre tombe amoureux de la femme de son riche employeur, qui est également son bienfaiteur. Elle l’aime aussi. Il est envoyé pour plusieurs années en Amérique latine pour une mission de confiance ; elle lui promet de se donner à lui quand il reviendra. Mais ce retour ne cessera d’être différé : la guerre de 1914-18 éclate, empêchant toute traversée de l’Atlantique pour les ressortissants des pays ennemis de l’Angleterre ; le jeune homme finit par se marier et fonder une famille. Les retrouvailles n’ont finalement lieu que neuf ans plus tard et elles ont un goût amer. Le lecteur est pris par cette histoire d’amour impossible, émouvante, qui rappelle par bien des aspects la fin de L’Éducation sentimentale. Une belle réflexion sur l’usure des sentiments et l’impossibilité de faire revivre le passé.
Notre chronique
Chef d'œuvre (comme toujours pour Zweig) !
Une nouvelle retrouvée, traduite et publiée, enfin, pour notre plus grand bonheur, découverte par hasard dans une boîte à lire.
Une intrigue simple, mais puissante, un style inimitable qui dans sa douceur nous rappelle en quelque sorte les sentiments des protagonistes, leur tendresse infinie, leur attachement passionné, mais raisonnable, le tout empreint d'un respect total pour l'être aimé.
Une superbe histoire de passion contrariée, dans un monde en crise, en guerre.
La folie des hommes, la haine du peuple voisin n'entache à aucun moment cette magnifique ode à l'amour vrai. D'ailleurs, la fin (que je vous laisse découvrir) est un véritable symbole et une note d'espoir, la rédemption peut-être de cette humanité.
À découvrir, lire, relire...
Pour aller plus loin
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Gabriel et Marie-Hélène.