C’est le lieu que nous venons de découvrir à l’occasion des journées du Patrimoine, un dépôt sur six étages où s’amoncellent affiches, notices diverses, publicités, journaux… Un inventaire surprenant de brochures que les imprimeurs ont l’obligation de déposer selon la procédure appliquée aux livres, les Régions étant responsables du stockage.
Cette visite nous a laissés interdits à l’heure de la numérisation. S’il faut admettre que nos prédécesseurs n’avaient pas le souci de la préservation, n’avons-nous pas péché par excès contraire ?
Car tous ces documents, d’un intérêt variable, il faut les conserver, chauffer les locaux, surveiller l’hygrométrie. Ce jusqu’au-boutisme ne devient-il pas dangereux ?
Est-il pertinent aujourd’hui de continuer à utiliser des montagnes de papier quand nous avons si besoin des arbres pour respirer ?
Est-il judicieux de couper deux mille de ces arbres centenaires pour reconstituer à l’identique la charpente de Notre-Dame ?
Voilà les questions que nous nous sommes posées. Et qui font débat.
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Gabriel et Marie-Hélène.