On aborde l’alchimie par des traités qui sont très obscurs, en bref, hermétiques. Cependant, dans la mesure où les Grecs de l’Antiquité et les Égyptiens de l’époque pharaonique l’ont pratiquée, on en conclut que le matériel nécessaire (comme on peut le voir sur l’illustration) est rudimentaire. Quant à la méthode, il faut garder la tête froide, elle se résume dans la réalité à quelques tours de main… Encore faut-il bien sûr les trouver !
En tout état de cause, ne nous laissons pas abuser par des traités dont la complexité prend le contrepied de la réalité objective. Si l’on veut s’initier et réussir les différentes opérations décrites dans ces traités, il faut, et c’est la condition sine qua non, pratiquer sans relâche jour après jour au laboratoire. Nul besoin, en l’occurrence, de connaissances en chimie. Les anciens n’en avaient pas la moindre ! Fulcanelli, le grand adepte du début du vingtième siècle (et sans doute le dernier) le dit à plusieurs reprises : celui qui ne veut pas se salir les mains, celui-là ne saura jamais rien – je cite de mémoire –. Et, selon moi, c’est bien en travaillant comme un simple artisan du feu que l’on pourra (avec l’aide de Dieu) accomplir cette quête qui – comme l’a prouvé Jung – s’inscrit dans la psychologie des profondeurs. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à vous lancer dans la lecture de L'œuvre au rouge !
Pour aller plus loin
Extraits (vidéos) de L'Œuvre au Rouge (lus par l'auteur, musique interprétée par l'auteur en général)
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Gabriel et Marie-Hélène.