« Vous avez été choisie pour faire partie du jury du coup de cœur des lectrices Version Femina »
Ravie de faire partie de ce jury et encore plus d'avoir lu ce superbe livre !
Ravie de faire partie de ce jury et encore plus d'avoir lu ce superbe livre !
« Ils sonnent à l’interphone, s’annoncent, entrent, ouvrent leur
casier fermé à clef, y déposent leurs sacs, leurs manteaux, se lavent
soigneusement les mains au savon, pendant plusieurs secondes, chacun leur tour,
sans parler, sèchent leurs mains avec du papier puis les passent sous une pompe
géante de solution hydro-alcoolique, se les frictionnent longtemps, sèchent
leurs mains avec du papier, enfilent chacun une blouse jaune transparente,
Vincent attache celle d’Alice dans le dos, Alice attache celle de Vincent.
Ils ouvrent la porte qui sépare César du reste du monde.
Chaque matin, après avoir accompli tout cela, Alice met la main sur la poignée
de la porte, chaque matin elle prend une grande inspiration, ferme les yeux et
dit tout bas : j’espère que la nuit s’est bien passée. Chaque matin.
En réalité chaque matin elle se demande : mon bébé est-il
mort ? »
L'auteure
Passionnée de littérature, Elsa Flageul a fait des études de
cinéma, écrit un mémoire sur Jacques Demy et pris des cours de théâtre au
conservatoire.
Son secret espoir de se voir un jour publiée est aujourd'hui
exaucé. J’étais la fille de François Mitterrand est son premier roman.
Notre chronique
Un roman très touchant qui commence in medias res et nous
plonge ainsi au cœur de l’action, au cœur des souffrances de deux jeunes
parents qui ont tout à découvrir et se sentent tellement perdus face à leur
bébé prématuré ! L’écriture fluide, simple, directe, parfois abrupte,
l’alternance de points de vue (narration à la troisième personne d’un narrateur
omniscient / extraits du journal d’Alice), offrent aux lectrices et lecteurs un
récit très intimiste, qui sonne vrai et les plonge dans l’enfer de ces jeunes
parents qui n’étaient en rien préparés à ce que l’avenir leur réservait.
Leur courage, leurs inquiétudes, leurs angoisses, leurs
espoirs nous parlent et font de ce roman une magnifique ode à l’amour maternel
et paternel, à la famille envers et contre tout, sans pour autant gommer les
difficultés traversées par cette famille qui n’était pas encore prête à
accueillir ce bébé « dragon » comme Alice l’appelle.
Un véritable coup de cœur !
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Gabriel et Marie-Hélène.