En vacances chez ses grands-parents, loin de ses amis, de sa
console et de ses habitudes, Edgar va découvrir malgré lui, un monde
fantastique. Un monde qui le transportera de l'autre côté de l'Atlantique, dans
le Mississippi, au milieu du dix-neuvième siècle. Il y fera la connaissance de
Tom Sawyer, Huckleberry Finn, Becky et... retrouvera oncle Christophe.
Au coeur d'une machination diabolique, il tentera
l'impossible pour arracher son oncle des griffes de la mort.
Originaire de la région parisienne et élevé au bon air de la
Normandie, j’ai grandi entouré de livres et bercé par les histoires que me
racontait ma grand-mère. Très tôt, j’ai développé cette faculté de créer des
personnages, de les animer et de les mettre en scène pour satisfaire mes
fantasmes imaginaires. Ce n’est pourtant qu’à l’adolescence que je me suis mis
en quête de mes propres lectures. D’aussi loin que je me souvienne, le premier
roman que j’ai choisi était de la plume d’Abraham Merritt : « les habitants du
mirage ». J’ai ensuite enchaîné les lectures jusqu’à me forger mes propres
modèles. Le monde fantastique est sans doute celui qui m’a le plus conditionné
dans ma jeunesse et armé pour affronter la vie d’adulte.
Un travail, une vie de famille et quelques années plus tard,
les personnages que j’avais créés se sont réveillés, plus matures, dans des
mondes bien délimités. Ils sont venus frapper aux portes de ma conscience
lorsque je m’endormais le soir. Puis, une nuit d’insomnie, je me suis assis
pour écrire une ligne, une page, un chapitre… Soudain, les idées se sont enchaînées
et l’envie d’écrire si longtemps refoulée m’a submergé.
Aujourd’hui, je ne pourrais pas me passer de ce mode
d’expression. J’adore écrire et partager mes histoires avec ceux qui
m’entourent. Edgar est né d'un devoir que mon fils devait faire pour le collège
: une rédaction. Nous avons créé ce personnage qui est une sorte d'avatar de
lui-même. Je lui ai proposé de pousser un peu plus loin l'exercice et d'en
profiter pour écrire un livre tous les deux, dans le but d'améliorer son
français.
Mon fils m'a lâchement abandonné pour retrouver sa console de
jeu et j'ai continué d'écrire sur Edgar parce que c'est un personnage qui me
plaisait. Il est le premier de mes personnages à avoir conquis le public, mais
ce n’est pas le plus intime. J’espère un jour avoir le courage de terminer
cette histoire et de vous présenter ceux qui me suivent depuis cette première
nuit d’insomnie, Shen, Sonjia et tant d’autres.
Interview de l'auteur
Qui es-tu ? Quelles
sont tes passions, qu’est-ce qui te fait vibrer ?
Qui suis-je ? Voilà qui mériterait une analyse psychologique approfondie, mais pour faire simple et pour ne pas effrayer les lecteurs potentiels, on ne dévoilera que ce qui est nécessaire. Avant d’être auteur, je suis un lecteur que l’on qualifiera d’ « opportuniste », qui sélectionne soigneusement les ouvrages qui alimenteront ses rêves et orienteront ses propres compositions. J’écoute beaucoup de musique et comme je sens que l’on va me demander quel style, je répondrai : du rock. Essentiellement des groupes français comme Indochine, ACWL, Oxygen, DaisyBox, Luke, Thiefaine. J’essaye de jouer de la guitare, mais je reste fébrile dans le maniement d’un instrument de musique. J’ai plus de facilité avec une plume, un stylo ou un clavier d’ordinateur. Cela reste pourtant un excellent exutoire.
J’adore aussi l’Histoire de France et je peux rester à arpenter les couloirs d’un château et me perdre dans ses jardins toute une journée. L’inspiration est souvent au rendez-vous lors de ces trop rares excursions.
Qui suis-je ? Voilà qui mériterait une analyse psychologique approfondie, mais pour faire simple et pour ne pas effrayer les lecteurs potentiels, on ne dévoilera que ce qui est nécessaire. Avant d’être auteur, je suis un lecteur que l’on qualifiera d’ « opportuniste », qui sélectionne soigneusement les ouvrages qui alimenteront ses rêves et orienteront ses propres compositions. J’écoute beaucoup de musique et comme je sens que l’on va me demander quel style, je répondrai : du rock. Essentiellement des groupes français comme Indochine, ACWL, Oxygen, DaisyBox, Luke, Thiefaine. J’essaye de jouer de la guitare, mais je reste fébrile dans le maniement d’un instrument de musique. J’ai plus de facilité avec une plume, un stylo ou un clavier d’ordinateur. Cela reste pourtant un excellent exutoire.
J’adore aussi l’Histoire de France et je peux rester à arpenter les couloirs d’un château et me perdre dans ses jardins toute une journée. L’inspiration est souvent au rendez-vous lors de ces trop rares excursions.
Quelles sont tes
principales sources d’inspiration ?
Tout ce qui m’entoure. Ça peut être une voix sur un quai de
gare, une situation, une discussion entre amis… J’ai une imagination très
fertile et j’arrive très facilement à me déconnecter de la réalité pour me
réfugier dans ma bulle. Lors de ces absences, je joue différents scénarii d’une
même scène et je compulse les informations dès que j’en ai l’opportunité.
J’aime bien ajouter à mes textes des personnes réelles, souvent des lecteurs qui ont apprécié mon travail et me l’ont fait remarquer. C’est une sorte d’hommage, un remerciement pour le soutien qu’ils m’apportent. Il y en a quelques-uns dans « Les aventures d’Edgar Nelson ». Je vous raconterai un jour comment est né Edgar Nelson.
La musique est un bon vecteur d’inspiration. Elle me renvoie à des moments clés de ma vie et me permet de faire remonter des souvenirs heureux et douloureux. Je peux écrire deux fois la même scène avec une approche totalement différente si je n’ai pas écouté la même musique. En relisant un passage écrit, je peux vous dire dans quel état d’esprit j’étais à ce moment précis.
J’aime bien ajouter à mes textes des personnes réelles, souvent des lecteurs qui ont apprécié mon travail et me l’ont fait remarquer. C’est une sorte d’hommage, un remerciement pour le soutien qu’ils m’apportent. Il y en a quelques-uns dans « Les aventures d’Edgar Nelson ». Je vous raconterai un jour comment est né Edgar Nelson.
La musique est un bon vecteur d’inspiration. Elle me renvoie à des moments clés de ma vie et me permet de faire remonter des souvenirs heureux et douloureux. Je peux écrire deux fois la même scène avec une approche totalement différente si je n’ai pas écouté la même musique. En relisant un passage écrit, je peux vous dire dans quel état d’esprit j’étais à ce moment précis.
Une lecture
fondatrice ?
Pas nécessairement. Je me souviens que le premier vrai livre que j’ai choisi et lu avait été écrit par Abraham Merrit « Les habitants du mirage ». Je devais avoir quatorze ans.
Pas nécessairement. Je me souviens que le premier vrai livre que j’ai choisi et lu avait été écrit par Abraham Merrit « Les habitants du mirage ». Je devais avoir quatorze ans.
Mais l’auteur qui m’a le plus marqué est Robin Hobb
et son ouvrage est arrivé très tardivement sur ma table de chevet.
Exerces-tu une autre
profession ? Si oui, comment gères-tu les deux ?
Oui, je suis informaticien. Il n’est pas nécessaire de
préciser où ni dans quel domaine, ça n’intéressera pas grand monde. Le travail
passe avant l’écriture, c’est lui qui me nourrit. Mes histoires sont rédigées
dans le train qui m’emmène à mon bureau et me ramène chez moi. Les réécritures
et corrections peuvent être faites n’importe où, mais je mélange rarement
travail et écriture.
Que représente la
littérature pour toi ? la lecture ? l’écriture ?
Depuis que j’écris, je lis peu. Pas assez à mon goût, en tout cas. C’est pour cela que je suis très sélectif dans mes choix. Ça me chagrine un peu, car j’ai besoin de rêver. Énormément. Quant à l’écriture, elle me prend une heure par jour, rarement plus et très rarement le week-end.
Depuis que j’écris, je lis peu. Pas assez à mon goût, en tout cas. C’est pour cela que je suis très sélectif dans mes choix. Ça me chagrine un peu, car j’ai besoin de rêver. Énormément. Quant à l’écriture, elle me prend une heure par jour, rarement plus et très rarement le week-end.
Quel a été ton plus
grand bonheur littéraire ?
Je viens de mentionner Robin Hobb. J’ajouterai Jean d’Aillon pour son immense talent à nous restituer des pans entiers de l’histoire de France dans ses romans historiques. Je n’ai jamais réussi à trouver son égal. Ça tombe bien, c’est un auteur prolifique et il me reste beaucoup de ses livres à lire.
Je viens de mentionner Robin Hobb. J’ajouterai Jean d’Aillon pour son immense talent à nous restituer des pans entiers de l’histoire de France dans ses romans historiques. Je n’ai jamais réussi à trouver son égal. Ça tombe bien, c’est un auteur prolifique et il me reste beaucoup de ses livres à lire.
Qu’éprouves-tu à la
sortie d’un roman ?
De l’excitation et de l’angoisse. Je doute beaucoup de mon talent. D’ailleurs, l’écrire ici ne m’assure pas d’être talentueux. On me répète régulièrement que mes fictions sont abouties et invitent au rêve. Je vais finir par m’y faire et y croire.
De l’excitation et de l’angoisse. Je doute beaucoup de mon talent. D’ailleurs, l’écrire ici ne m’assure pas d’être talentueux. On me répète régulièrement que mes fictions sont abouties et invitent au rêve. Je vais finir par m’y faire et y croire.
Le (traditionnel) mot
de la fin ?
Je n’aime pas le mot fin et j’espère, en ce qui concerne mes histoires, qu’il est encore très loin.
Je n’aime pas le mot fin et j’espère, en ce qui concerne mes histoires, qu’il est encore très loin.
Un roman d’aventures magistral ! Edgar a perdu son oncle
et, malgré tout, le rêve, les livres vont lui permettre de le retrouver. Ce roman jeunesse
combine le fantastique, la quête, l’aventure, les voyages et nous tient en
haleine de la première à la dernière ligne. En outre, il s’agit d’un superbe
hommage à la littérature classique et en particulier à l'œuvre de Mark Twain.
Une plongée dans le sommeil pour le jeune héros, mais aussi
une plongée dans les livres de son oncle Christophe lors de son séjour chez ses
grands-parents.
Edgar va ainsi vivre des aventures aux côtés de son oncle -
qui lui ressemble tant - et tenter de le sauver des griffes de Joe l’Indien, un
escroc sans foi ni loi, qui vit dans le Mississippi de Tom Sawyer et
Huckleberry Finn.
Edgar va ainsi nouer des amitiés avec ces jeunes gens prêts
à tout pour leur nouveau compagnon. Une superbe histoire d’amitié, d’entraide
et de lutte du pot de terre contre le pot de fer au cours de laquelle les
enfants mèneront l’enquête comme de vrais shérifs !
Un voyage dans le temps par l’imaginaire, à travers les
livres qui restent une fenêtre ouverte vers l’évasion, le rêve, même si l’on
est frappé par la perte d’un être cher. Des mots qui sonnent juste et qui vont
droit au cœur des plus jeunes comme des plus grands !
Pour aller plus loin, les chroniques d'autres ouvrages jeunesse des Éditions Nouvelle Bibliothèque
* Ukiak
* Le gardien du rêve
Ah ! Abraham Merrit, un point commun, j'ai lu et relu La nef d'Ishtar (une de mes chattes s'appelle Ishtar), Les habitants du mirage et Le gouffre de la lune... ;-) J'ai hâte de rencontrer Edgar.
RépondreSupprimer:)
SupprimerMerci pour cet interview. Je note ce livre, je pense qu'il pourrait plaire à ma fille et moi.
RépondreSupprimerMerci !: à partir de 10 ans :)
SupprimerOh un interview sympas et un livre qui me donne envie de le découvrir. Merci
RépondreSupprimerde rien ! bises
SupprimerEh bien, je suis sous le charme de ton avis ! Malgré mon âge, j'aime beaucoup la littérature jeunesse et lorsque tu parles d'une pépite, je ne peux que craquer 😉
RépondreSupprimerMoi aussi j'adore cela :) tu peux foncer ! :) bises
SupprimerJ'aime beaucoup la couverture ! Sympa l'interview, bises
RépondreSupprimerMerci Diablotine ! :)
SupprimerIl me fait très envie ce livre! Merci pour cette chouette découverte !
RépondreSupprimerDe rien Emilie ! Il est formidable en effet ! Un auteur à suivre !
SupprimerProchaine lecture numérique pour moi :D
RépondreSupprimerExcellente lecture alors chère Satine !! :)
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