Résumé
Enfreindre la loi peut se révéler fatal. Julien, brillant
avocat, le sait mieux que personne. Pourtant, lorsqu’il parvient à obtenir la
relaxe de son client, Franck, un Gitan d’Argenteuil, il n’imagine pas que leurs
épouses respectives vont les entraîner dans une folle aventure. Pour les deux
jeunes femmes, complices inattendues, une seule question se pose : quand on
fait le bien, où est le mal ?
Pleurer des rivières donne voix et chair à ceux que l’on
n’entend plus, remisés à l’écart des consciences. Sans misérabilisme, ce roman
rythmé, incisif, explore les clivages qui défigurent la société. Loin de
s’engouffrer dans une dénonciation au vitriol, Alain Jaspard éclaire les
multiples visages de la détresse et porte sur les êtres un regard plein
d’indulgence.
L'auteur
Né en 1940, Alain Jaspard est réalisateur. Il a signé
plusieurs adaptations de livres jeunesse en séries animées, notamment Tom-Tom
et Nana de Jacqueline Cohen et Bernadette Després, Le Proverbe de Marcel Aymé,
ainsi que Les Contes de la rue Broca de Pierre Gripari.
Notre chronique
Deux héroïnes qui semblent banales à priori et qui s’avèrent
hors-normes, deux maris/compagnons amoureux fous, prêts à tout pour leurs
compagnes.
Deux milieux opposés qui vont se rencontrer, se télescoper, dans des désirs absolument opposés mais complémentaires s’imaginent-ils.
Un roman écrit avec verve et humour, au langage parfois cru qui rend compte de la réalité, aux thématiques puissantes.
Un récit qui sonne vrai, lu d’une traite, au suspense prenant, aux personnages vivants, une intrigue rondement menée.
Une chute terrible, mais attendue car nous sommes, et nous le pressentons dès les premières lignes, dans une tragédie moderne, telle Mort d’un commis voyageur, avec son lot d’hamartia.
Deux milieux opposés qui vont se rencontrer, se télescoper, dans des désirs absolument opposés mais complémentaires s’imaginent-ils.
Un roman écrit avec verve et humour, au langage parfois cru qui rend compte de la réalité, aux thématiques puissantes.
Un récit qui sonne vrai, lu d’une traite, au suspense prenant, aux personnages vivants, une intrigue rondement menée.
Une chute terrible, mais attendue car nous sommes, et nous le pressentons dès les premières lignes, dans une tragédie moderne, telle Mort d’un commis voyageur, avec son lot d’hamartia.
Interview de l’auteur
Bonjour Alain, quand
avez-vous commencé à écrire ?
Bonjour Marie. J'ai passé toute ma vie à écrire et/ou
réaliser des films et des séries pour la télévision et en particulier des films
pour la jeunesse, soit des scénarios originaux, soit en adaptant des auteurs,
Pierre Gripari pour "Les contes de la rue Broca", Marcel Aymé pour
"Le Proverbe", Mark Twain pour "Le Prince et le Pauvre",
mais aussi les inénarrables "Tom Tom et Nana" de J'aime lire. Et,
arrivé à un certain âge, plutôt que de jouer à la pétanque avec des vieux, j'ai
entrepris, dans la douleur et pendant deux ans, l'écriture de ce livre de deux
cents pages, Pleurer des rivières, dont j'ai emprunté le titre à cette belle
chanson interprétée par Viktor Lazlo, une très belle jeune femme, dans les
années 80.
Quelles sont vos
principales influences ?
Bien sûr le cinéma, Audiard, ses dialogues, son humour, mais
aussi cette crapule de génie, Louis Ferdinand Céline.
Quelles sont vos
principales sources d’inspiration ?
Toujours comme au cinéma, une enquête très longue sur les
milieux dont je parle, à savoir le monde des "gens du voyage" que
j'ai rencontré longuement, les comparutions immédiates (autrefois les flagrants
délits) où j'ai passé de longues et passionnantes journées au Tribunal de Grande
Instance de Paris, et enfin les enquêtes très fouillées auprès de gynécologues
spécialisées dans la PMA et la GPA, dont
ma compagne qui est gynécologue.
Une lecture
fondatrice ?
Evidemment Mort à crédit et Le voyage au bout de la nuit !
Vos romans préférés ?
Ces deux-là, Madame Bovary, Tout Simenon, tout Marcel
Pagnol, et Proust bien sûr (surtout les trois premiers de La recherche).
Avez-vous des
habitudes / petites manies d’écrivain ?
Aucune !
Le mot de la fin ?
L'écriture pour moi est, étrangement, une souffrance. Je
cherche une écriture, je ne suis jamais content, j'envie tous ces auteurs que
je rencontre dans les salons et qui sont capables de pondre leurs sept pages
quotidiennes, même quand ils n’ont pas grand-chose à dire. En réalité, je suis
un jaloux de tous ces pros-là !!!
Mais bon, quand faut y aller, j'y vais. Et quand ce que
j'écris est bon, alors c'est le bonheur. Ça arrive.
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