Présentation de l'éditeur
Les débuts du cinéma, de l'aviation... L'extraordinaire
destin d'un Corrézien audacieux à la conquête du monde.
"C'est en voyant un jour son père à genoux devant la femme du député que Sylvestre s'était juré de ne jamais reprendre la succession de l'entreprise familiale." Ainsi commence Quelque part dans le monde et, en effet, le jeune héros de Claude Michelet fera tout pour échapper au destin bien tracé qui a été celui de son père, avant lui de son grand-père : passer sa vie à chausser les pieds de tous les notables de la ville ? avec ce que cela suppose de respectabilité mais aussi de servilité. Ce que Sylvestre veut, lui, c'est "travailler, mais en faisant un métier qui [lui] plaît et surtout en restant debout, toujours". Après avoir patiemment rongé son frein dans l'atelier paternel malgré quelques altercations inévitables, le jour de ses dix-sept ans il annonce à sa famille ahurie qu'il s'en va. Il reviendra, de temps à autre, leur rendre visite, mais il ne prendra pas la relève de l'entreprise Neyrat & Fils...Sylvestre fait ses armes sur les routes du Limousin en apprenant le métier de colporteur, avant de monter à Paris où il trouve un poste d'homme à tout faire puis de vendeur chez Félix Potin, l'épicier "révolutionnaire" de ce tout début de siècle : partout où il passe, il réussit, mais il s'ennuie vite... Un jour, il découvre le cinématographe, et c'est la révélation : voilà ce qu'il veut faire ! Forçant sa chance comme toujours, il se présente aux studios de Vincennes, et fait la première grande rencontre de sa vie, celle de Romain Deslieux, un homme d'affaires entreprenant décidé à se lancer dans cet art nouveau qui plaît de plus en plus au public. Amusé par l'audace du jeune homme, impressionné par sa détermination, Deslieux propose à Sylvestre de devenir reporter pour Pathé. Et voilà comment débute la vie d'aventures qui mènera le petit Corrézien à parcourir l'Amérique, du canal de Panamá au Chili, du cap Horn aux Grands Lacs avec ses appareils photo et sa caméra, tel un véritable pionnier du début du XXe siècle. À Panamá, objet de son premier reportage, il fera la deuxième grande rencontre de sa vie, celle de Terry, une belle Américaine au caractère aussi bien trempé que le sien, aussi éprise de liberté que lui, aussi curieuse de tout ce qui est nouveau, inexploré? l'aviation, par exemple, une de leurs passions communes. Une femme à sa mesure avec laquelle il vivra une histoire d'une étonnante modernité pour l'époque sur cette seule promesse pourtant joliment romantique : vivre chacun sa vie mais se retrouver, toujours, quelque part dans le monde...
Notre chronique
C’est avec grand plaisir que j’ai découvert le style de
Claude Michelet !
Ce roman d’aventure et d’amour en filigrane est magistral : sur fond historique, il se passe de la fin du dix-neuvième siècle à la première guerre mondiale. Il nous fait vivre les débuts de l’aviation, du cinéma, de la photographie.
Le héros de cette histoire peu banale (en particulier à l’époque) va vivre aventure sur aventure car il refuse son destin. Il refuse de devoir servir des clients qui souvent maltraitent et parfois insultent son père sans vergogne. Il ne supporte plus la flagornerie de son père justement, sa façon de ne jamais se défendre, de se laisser piétiner petit à petit (ce qui est le comble pour un bottier).
Il abandonne son héritage (une maison qui était florissante) et part à l’aventure par monts et par vaux. Il commence autour de la Corrèze, mais très vite Paris l’appelle, puis l’Amérique lui tend les bras. Toujours, malgré ses craintes (puisqu’il ne connaît rien au cinéma par exemple), il va de l’avant et crée son propre destin.
Un livre qui démontre que l’on peut aller toujours plus loin et que l’attentisme n’a jamais fait avancer les choses.
En outre, un récit au suspense haletant, lu d’une traite !
Ce roman d’aventure et d’amour en filigrane est magistral : sur fond historique, il se passe de la fin du dix-neuvième siècle à la première guerre mondiale. Il nous fait vivre les débuts de l’aviation, du cinéma, de la photographie.
Le héros de cette histoire peu banale (en particulier à l’époque) va vivre aventure sur aventure car il refuse son destin. Il refuse de devoir servir des clients qui souvent maltraitent et parfois insultent son père sans vergogne. Il ne supporte plus la flagornerie de son père justement, sa façon de ne jamais se défendre, de se laisser piétiner petit à petit (ce qui est le comble pour un bottier).
Il abandonne son héritage (une maison qui était florissante) et part à l’aventure par monts et par vaux. Il commence autour de la Corrèze, mais très vite Paris l’appelle, puis l’Amérique lui tend les bras. Toujours, malgré ses craintes (puisqu’il ne connaît rien au cinéma par exemple), il va de l’avant et crée son propre destin.
Un livre qui démontre que l’on peut aller toujours plus loin et que l’attentisme n’a jamais fait avancer les choses.
En outre, un récit au suspense haletant, lu d’une traite !
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