Philippe Delerm est un entomologiste qui
observe à la loupe les humains et, dans ce cas, l’intérêt d’être soi-même un
humain est que l’on voit aussi les choses de l’intérieur. Avec plus d’acuité.
Dans le champ de ces séquences auxquelles l’auteur nous convie, il faut choisir, car toute une vie ne peut être racontée avec d’aussi infimes détails.
Cependant, comme dans le merveilleux film de Bertrand Tavernier, « Un dimanche à la campagne », ces moments particuliers pourraient être regroupés en une seule journée. Pour cela, si on le décidait, il faudrait faire fi des saisons, mais qu’importe ! Le petit déjeuner du matin n’est-il pas toujours le même, en été comme en hiver ?
Les récits très brefs de Philippe Delerm ont quelque chose de proustien, comme, du reste le film que je viens de citer. Du petit surgit l’infiniment grand. Un souvenir d’enfance, un moment insignifiant, un détail négligé éclairent la vie et lui donnent un sens.
Bien des gens se reconnaîtront dans ces évocations parfaitement écrites, décrites, si typiques de la France traditionnelle. Sans doute une émotion intense les saisira-t-elle, comme nous saisissent les choses du passé, oubliées, disparues, et pourtant si vivaces en nous. La vie s’écoule. Le temps ne peut être retenu. La nostalgie prend le dessus parfois.
Écrit en 1997, ce recueil subit lui-même la marque du temps, mais cela le bonifie encore, comme un vin qui mûrit et que l’on ouvre pour l’anniversaire d’un être aimé.
Les plaisirs minuscules sont sociaux, grégaires et conviviaux, comme la bière que l’on sirote à la terrasse d’un café. Mais qui lit encore sur la plage des livres aux pages jaunies ? Et quid des cabines téléphoniques aujourd’hui transformées - ironie du destin - en boîtes à livres ?
Dans le champ de ces séquences auxquelles l’auteur nous convie, il faut choisir, car toute une vie ne peut être racontée avec d’aussi infimes détails.
Cependant, comme dans le merveilleux film de Bertrand Tavernier, « Un dimanche à la campagne », ces moments particuliers pourraient être regroupés en une seule journée. Pour cela, si on le décidait, il faudrait faire fi des saisons, mais qu’importe ! Le petit déjeuner du matin n’est-il pas toujours le même, en été comme en hiver ?
Les récits très brefs de Philippe Delerm ont quelque chose de proustien, comme, du reste le film que je viens de citer. Du petit surgit l’infiniment grand. Un souvenir d’enfance, un moment insignifiant, un détail négligé éclairent la vie et lui donnent un sens.
Bien des gens se reconnaîtront dans ces évocations parfaitement écrites, décrites, si typiques de la France traditionnelle. Sans doute une émotion intense les saisira-t-elle, comme nous saisissent les choses du passé, oubliées, disparues, et pourtant si vivaces en nous. La vie s’écoule. Le temps ne peut être retenu. La nostalgie prend le dessus parfois.
Écrit en 1997, ce recueil subit lui-même la marque du temps, mais cela le bonifie encore, comme un vin qui mûrit et que l’on ouvre pour l’anniversaire d’un être aimé.
Les plaisirs minuscules sont sociaux, grégaires et conviviaux, comme la bière que l’on sirote à la terrasse d’un café. Mais qui lit encore sur la plage des livres aux pages jaunies ? Et quid des cabines téléphoniques aujourd’hui transformées - ironie du destin - en boîtes à livres ?
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Gabriel et Marie-Hélène.