Une vie avant - retour de lectrice !

Merci du fond du cœur à Marie Desmons pour cette chronique 5 étoiles pleine de peps !

Leur amitié remonte à leur enfance pour Laura, Nina et Alice et Pauline ensuite qui a rejoint cette famille de cœur, celle qu'on choisit et sur laquelle on peut compter quoiqu'il arrive.

Elles pensent tout connaître de chacune, les joies, les peines partagées, les difficultés et le quotidien. Lorsque Nina échappe de peu à l'agression de son amant, après avoir montré à ce dernier un médaillon de famille, seul lien avec ses origines inconnues puisqu'elle a été adoptée bébé, elle ne se doute pas une seconde de ce qui l'attend ni ce à quoi ses amies et elle vont être confrontées !

Une quête d'identité, une course poursuite effrénée où il faudra déjouer les pièges tendus de yakusas et de russes dangereux, en passant par l'Italie et la Pologne, une aventure hors du commun aux mille rebondissements qui liera nos quatre amies à tout jamais !

Un road trip à quatre mains généreux, aux mille rebondissements et références historiques, des personnages attachants et une histoire qui ne manque pas d'originalité ni de rythme. Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart transmettent beaucoup de leurs valeurs personnelles dans leur roman : l'amitié indéfectible, la force de la famille, leur amour pour l'Histoire et la musique, leurs personnages qui préfèrent l'authenticité d'une vie simple au luxe et statuts de haut rang...

Un très chouette moment de lecture, idéal pour les vacances, qui se lit super vite et dont vous ne ferez qu'une bouchée !  Ce roman d'aventure et de mystères participe au concours des plumes francophones. N'hésitez pas foncez les amis !

"Le regard de celui-ci se figea aussitôt sur le médaillon, ses yeux s'écarquillèrent, les commissures de ses lèvres s'affaissèrent et son visage s'altéra."

"L'amiral Koltchak lui aurait fait cette remarque sibylline qui est restée gravée dans nos mémoires : Ne rien vouloir, c'est déjà une volonté."

"Or, ce que l'Histoire ne dit pas, c'est que Nicolas II, pressentant sa fin funeste, avait commencé, par le jeu de ses relations internationales, à exfiltrer vers l'étranger certains de ses enfants."