23 octobre 2021

Chronique : WHISKY JAPONAIS La Voie de l'excellence de BRIAN ASHCRAFT, IDZUHIKO UEDA et YUJI KAWASAKI. Synchronique éditions.

Description de l'éditeur

LE GUIDE COMPLET POUR DÉCOUVRIR, CHOISIR & DÉGUSTER

Découvrez : néophyte curieux ou amateur éclairé, vous saurez tout sur la fascinante histoire qui, en moins d’un siècle, a fait du whisky japonais l’un des plus raffinés et des plus appréciés au monde. Visitez avec Brian Ashcraft les meilleures distilleries de l’archipel pour comprendre les facteurs culturels et techniques spécifiques qui ont permis ce tour de force exceptionnel, entre tradition et innovation.

Choisissez bien : victime de son succès fulgurant, le whisky japonais peut parfois être rare et cher.

Réalisées en totale indépendance des producteurs et des revendeurs, 110 notes de dégustation chiffrées du critique de whisky Yuji Kawasaki vous permettront d’optimiser vos achats et de maximiser votre plaisir. Un seul critère pour ce passionné : la qualité. Des notes qui réservent bien des surprises !

Dégustez : Nikka, Hakushu, Hibiki, Chichibu… autant de noms qui évoquent la perfection du savoir-faire nippon. Rejoignez le cercle des initiés et embarquez pour un voyage gustatif intense et exceptionnel, rythmé par les saveurs classiques ou inattendues du whisky japonais.

Notre chronique

Tout est dit dans ce magnifique livre, complet, parfaitement organisé et riche de somptueuses illustrations. Je me contenterai donc de quelques remarques qui vous donneront, en tout cas je l’espère, encore plus envie de l’acquérir.

Tout d’abord le titre. Il est très bien choisi, en effet, la voie de l’excellence laisse entendre que cette boisson, a, non seulement acquis ses lettres de noblesse au pays du soleil levant, mais qu’elle est devenue partie prenante de la mystique japonaise. Ce qui est le cas. Mais comment s’en étonner ?

Pourtant au départ (vers 1850) le pari était loin d’être gagné. On peut même dire que le whisky japonais a été l’objet de railleries internationales pendant des décennies, et, en particulier, on s’en doute, de l’autre côté de l’atlantique. 

Mais les distillateurs nippons (ce qui est dans leur nature profonde) se sont accrochés et ils ont fini par gagner leur pari. Aujourd’hui, ce whisky est apprécié dans le monde entier. Un tel retournement de situation tient à deux causes. La première : l’amélioration du produit.

La seconde : la recherche de particularismes gustatifs.

Il serait trop long de développer dans cette chronique cet aspect des choses, je vous laisse le soin de lire les passionnantes pages consacrées à ce sujet dans le livre. Je retiendrai pour l’anecdote l’utilisation d’un chêne spécifique pour la confection des fûts : le mizunara, un arbre endémique qui permet à l’alcool de vieillir avec endurance, gaman en japonais, un mot difficile à traduire et qui est emprunté à la philosophie bouddhiste.

Après un long exposé historique et technique, toute la deuxième partie du livre répertorie les grands crus japonais. A vous de choisir. Entre souplesse et subtilité, le whisky japonais se rapproche plus des bourbons que des whiskys écossais. Vieux de plus de deux millénaires, c’est la boisson celtique par excellence, ce qui explique que les Bretons eux-mêmes se sont lancés depuis quelques années dans l’aventure. Leur credo : la récupération des tonneaux de cognac !  Pour quel résultat ? 

Honnêtement, je n’ai pas encore essayé ! 

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Gabriel et Marie-Hélène.