29 novembre 2024

Chronique littéraire : Nous nous verrons en août de Gabriel García Márquez - Lu par Audrey Sourdive (Audiolib).


Résumé de l’éditeur
« Il était absurde d’attendre une année entière pour soumettre au hasard d’une nuit
le restant de ses jours. »
Une fois par an, le 16 août, Ana Magdalena Bach prend un ferry pour passer une
nuit sur l’île où est enterrée sa mère. Indifférente à la splendeur des Caraïbes, elle se contente de déposer un bouquet de glaïeuls sur sa tombe avant de retrouver son mari. Mais l’été de ses quarante-six ans, une aventure avec un inconnu va précipiter son destin.
Ana Magdalena découvre l’infidélité et la passion des corps en même temps que
le dépit amoureux. Prise dans une spirale érotique, chaque pèlerinage sur l’île lui
réserve un nouvel amant. En comprenant l’origine de l’attachement de sa mère à
cette lagune peuplée de hérons bleus, Ana Magdalena échappera-t-elle au sortilège des Caraïbes ?
Nous nous verrons en août est une œuvre d’une intense sensualité dans laquelle Gabriel García Márquez déploie tout son talent pour brosser le portrait d’une femme libre. La publication de ce roman inédit annonce les retrouvailles exceptionnelles avec le prix Nobel de littérature colombien.

Ma chronique 
Publié dix ans après la disparition de Gabriel García Márquez, ce roman mêle sensualité, introspection et un soupçon de mystère. Ana Magdalena Bach, l’héroïne de ce récit, effectue chaque année, le 16 août, un pèlerinage sur l’île où repose sa mère. À 46 ans, mariée et mère comblée, elle semble mener une vie ordonnée et paisible. Mais ce voyage marque un tournant dans son existence : une rencontre inattendue ébranle ses certitudes et l’entraîne dans une spirale de désir, culpabilité et quête de liberté. Ce récit, intime et universel, est une réflexion sur la complexité des liens familiaux, le poids des secrets et l’ambivalence des désirs humains. Un texte d’une grande sensibilité. Chaque mot semble pesé pour évoquer la fugacité de l’amour et la violence des passions. On retrouve ici des thèmes chers à l’auteur, tels que la fragilité des équilibres amoureux et la manière dont le passé continue de façonner le présent. Nous nous verrons en août n’a pas l’ampleur de Cent ans de solitude ou la perfection narrative de Chronique d’une mort annoncée, deux textes que j’ai également adorés, pour d’autres raisons (dont le réalisme magique). Le personnage d’Ana Magdalena incarne une femme à la croisée des chemins, tiraillée entre ses devoirs et son besoin de liberté. 
Les glaïeuls, symboles de la fidélité, la renaissance, l'espoir, de la passion et de la séduction, sont parfaits pour cet ouvrage et surtout cette héroïne qui oscille entre la fidélité et la séduction, la passion.
En outre, j'ai adoré les notes de l'éditeur en fin d'ouvrage et la version lue de ce texte est sublime ! Une voix douce et magique pour un très beau roman ! Un ouvrage à découvrir sans hésiter !
#Nousnousverronsenaoût #NetGalleyFrance 

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Gabriel et Marie-Hélène.