Quatrième de couverture
« Raconter Vivian Maier, c’est raconter la vie d’une
invisible, d’une effacée. Une nurse, une bonne d’enfants.
Une photographe de génie qui n’a pas vu la plupart de ses
propres photos. Une Américaine d’origine française, arpenteuse inlassable des
rues de New York et de Chicago, nostalgique de ses années d’enfance heureuse
dans la verte vallée des Hautes-Alpes où elle a rêvé de s’ancrer et de trouver
une famille.
Son œuvre, pleine d’humanité et d’attention envers les
démunis, les perdants du rêve américain, a été retrouvée par hasard – une
histoire digne des meilleurs romans – dans des cartons oubliés au fond d’un
garde-meubles de la banlieue de Chicago.
Vivian Maier venait alors de décéder, à quatre-vingt-trois
ans, dans le plus grand anonymat. Elle n’aura pas connu la célébrité, ni
l’engouement planétaire qui accompagne aujourd’hui son travail d’artiste.
Une vie de solitude, de pauvreté, de lourds secrets
familiaux et d’épreuves ; une personnalité complexe et parfois déroutante, un
destin qui s’écrit entre la France et l’Amérique.
L’histoire d’une femme libre, d’une perdante magnifique, qui
a choisi de vivre les yeux grands ouverts.
Je vais vous dire cette vie-là, et aussi tout ce qui me
relie à elle, dans une troublante correspondance ressentie avec mon travail
d’écrivain. »
G.J.
Dix ans après la mort de Vivian Maier, Gaëlle Josse nous
livre le roman d’une vie, un portrait d’une rare empathie, d’une rare acuité
sur ce destin troublant, hors norme, dont la gloire est désormais aussi
éclatante que sa vie fut obscure.
L’auteure
Après des études de droit, de journalisme, de psychologie et
quelques années passées en Nouvelle-Calédonie, elle travaille pour un site
Internet à Paris et vit en région parisienne.
Elle organise aussi des ateliers d'écoute musicale et
d'écriture, pour adultes et adolescents.
Venue à la littérature par la poésie, son premier roman,
"Les heures silencieuses", paru en janvier 2010 aux Éditions
Autrement, a obtenu plusieurs prix notamment le Prix Lavinal, Prix Peindre en
Provence, Prix du Marais, et a été finaliste du Prix Orange 2011.
Suivront "Nos vies désaccordées" (2012), qui
obtient le Prix Alain-Fournier 2013 et le Prix national de l'Audiolecture 2013
et" Noces de neige" en 2013.
En 2015, elle est finaliste du Prix des libraires et
lauréate du Prix de littérature de l'Union Européenne, du Prix de l'Académie de
Bretagne et de nombreux prix de médiathèques pour son roman "Le dernier
gardien d'Ellis Island" (Noir sur Blanc).
En 2016, elle publie "L'ombre de nos nuits" et est
marraine du prix littéraire des jeunes Européens. "Une longue
impatience" est paru en 2018.
Son blog : http://gaellejosse.kazeo.com/
Source : gaellejosse.kazeo.com
Notre chronique
Cet ouvrage est une biographie légèrement romancée, un récit qui se veut le plus vrai,
le plus précis possible. Un texte d’une grande profondeur, à l’écriture
ciselée.
Une femme en contre-jour, biographie de Vivian Maier, artiste inconnue de son vivant, à la vie passionnante et mouvementée, nous offre un récit fort.
Une femme en contre-jour, biographie de Vivian Maier, artiste inconnue de son vivant, à la vie passionnante et mouvementée, nous offre un récit fort.
Qui était donc cette femme libre, audacieuse, insatiable du spectacle de la vie et qui en fit œuvre à la fois humble et magistrale ? Une sensibilité exacerbée, une insondable solitude protégée, dissimulées derrière des façons abruptes, derrière une bizarrerie assumée et de trop larges vêtements. La force dépasser un enfermement programmé dans une condition sociale de domestique et dans une histoire familiale emplie d’effroi.
Vivian nous apparaît « en contre-jour », comme dans ses autoportraits,
car elle était très discrète et souvent étrange, difficile à saisir, à comprendre.
Tant et si bien que les témoignages la concernant sont parfois contradictoires.
Insoluble secret d'une existence, terrifiante solitude d'une femme dont le geste photographique, le geste seul donna un sens à sa vie, la sauva peut-être du désespoir. Inconcevable pour nous aujourd'hui, en ces temps où nos fragiles et exigeants ego quêtent sans fin l'approbation, l'admiration, le regard. Être vu, reconnu, aimé. Passions, désirs, profits, plaisirs, notre insatiable cavalcade avant le néant.Gaëlle Josse a su peindre le portrait d’une artiste avec la précision et passion, presque comme si elle prenait elle-même l'artiste en photo.
Elle compare d’ailleurs, écriture et photographie dans une postface aussi intéressante que le texte lui-même !
En conclusion, nous ne pouvons que recommander vivement la lecture de ce portrait d’une femme hors du commun, inspirante, dans un texte qui la révèle avec toute sa richesse !
Je ne connaissais pas du tout cette artiste, mais au vu de ce que tu en dis ma belle, je serai très curieuse de découvrir son parcours !
RépondreSupprimerMerci ! Je te le recommande :)
SupprimerMerci pour ton avis ma belle, bises
RépondreSupprimerAvec plaisir ! Bises chère Diablotine!!! :)
SupprimerMerci pour ton avis et cette découverte
RépondreSupprimerDe rien !!!! :)
SupprimerC'est très intéressant, merci beaucoup pour ce beau moment de lecture et de découverte.
RépondreSupprimerJe t'en prie ! Bises
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