21 novembre 2020

La fureur de lire : Lumière sur Éric Le Parc (L'histoire de la petite Princesse Sara).

Lumière sur Éric Le Parc qui a finalisé la couverture de La fureur de lire ! 

Je suis né en Bretagne en janvier 1977 et y ai toujours vécu, je suis marié et ai deux enfants. J'ai commencé à écrire des poèmes, plus tardivement des pièces de théâtre ultérieurement transformées en nouvelles (actuellement compilées sous la forme d'un roman surréaliste intitulé Histoires Improbables), puis, un premier roman C'était un Dimanche comme les Autres. J'ai continué à écrire des romans, par plaisir, en essayant par intermittence de les faire publier. En 2012 j'ai rencontré Éric Duthion des éditions L'ÉCRIRE à Concarneau qui tout en publiant la première édition de Yann Torvarc'h, m'a proposé de réaliser un livre touristique sur la ville de Vannes. Après la fermeture de cette maison, j'ai tenté plusieurs formules d'éditions « alternatives » avant de me tourner vers le grand méchant Amazon... J'en ai profité pour partager cette expérience avec certains auteurs comme Yvonne Andurand. Ma toute dernière co-sortie est d'ailleurs un court roman écrit à deux plumes avec Déchéance auteur... Un « Princesse Sara » n°5 à deux plumes avec cet auteur aurait été intéressant... Mais c'est moi qui ai dû me plonger dans son univers pour écrire avec lui un thriller gore intitulé Expérience Occulte. Un contre-emploi intéressant, mais que je n'ai pas forcément envie de renouveler à brève échéance.

Une anecdote sur ma vie d'auteur

Après avoir écrit « Miss Minchin » j'ai eu une conversation avec un ami qui m'a interrogé sur mon intention ou non d'écrire un autre ouvrage de ce type avec un nouveau point de vue... Celui de Lavinia par exemple, mais éventuellement un peu plus tard dans le temps. J'ai écarté l'idée. Miss Minchin était un one-shot et je n'envisageais aucune suite. Et puis l'idée ne m'a plus lâché... J'ai attaqué « Retour au Pensionnat ». Mais en rédigeant ce livre dont l'intrigue se déroulait plus de trente ans après le premier, une question cruciale s'est posée à moi : qui avait bien pu être l'élu du cœur de la belle Sara ? En zappant sur Aérostar TV (une chaîne sur l'aviation 112 sur le bouquet Orange) j'ai vu un très beau reportage sur Alberto Santos-Dumont. Le monsieur est né en 1873. Or le début de Miss Minchin se déroule en 1880 et la petite Sara y a bien sûr 7 ans comme dans le roman de FH Burnett. La petite Sara est donc née... elle aussi en 1873. De plus, ce cher Santos n'a jamais eu de relations sentimentales connues hors une brève histoire avec une riche héritière cubaine... C'était un homme riche, excentrique, féru de lecture... Formidable intrigue pour « Monsieur Alberto » écrit immédiatement après en un temps record (documentation incluse) ! « Ermie », le quatrième opus de la saga m'a pris beaucoup plus de temps et est resté un certain temps en standby du fait du plaisir que j'avais eu à écrire « Monsieur Alberto ».

Notre chronique de Miss Minchin

Miss Minchin est un roman subtil qui nous plonge une atmosphère très réaliste du dix-neuvième siècle.

Les thématiques liées à celles de La petite princesse sont toujours autant d’actualité au vingt et unième siècle : les conventions sociales et l’hypocrisie qui en est le corrolaire, les dangers du paraître, le pouvoir,  l’argent,  la déchéance et  l’abandon…

Une fresque historique dans le Londres de cette époque ne pouvait pas, moi (Marie-Hélène), angliciste de métier,  me laisser indifférente !

Les personnages évoluent et se dévoilent, bien différents de ce que leurs actions pouvaient laisser imaginer (en particulier Miss Minchin).

Une gageure parfaitement réussie que ce roman intrigant et maîtrisé ! Merci Éric pour cette belle découverte !

Pour aller plus loin

Page auteur.

Miss Minchin.

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