Nous nous bornerons à évoquer quelques toiles qui nous ont particulièrement émus (mais n’est-ce pas la vocation même de l’art ?), sans tenir compte de la célébrité de leurs auteurs. Tout d’abord, il y a cette série d’œuvres (peintes sur carton !) de Maurice Denis qui se situe en fin de parcours, puisque le musée est ordonné chronologiquement.
Leur simplicité et leur beauté nous ont immédiatement touchés, et c’est après quelques recherches que nous avons appris que l’artiste les avait composées après la mort de son fils pendant la guerre de 14-18. Un peu avant, La jeune Turque de Lurçat (surtout connu pour ses tapisseries) a retenu notre attention, par son originalité, sa luminescence.
Remontant le temps, nous nous sommes longuement arrêtés devant Le portrait de Marie-Zélie Laporte du jeune Renoir ; la jeune femme (peinte suivant un style qui n’est pas encore celui du Maître à venir) a un visage légèrement asymétrique, une fraîcheur, une tendresse, palpables au premier regard… Mais c’était une amie du peintre.
Et puis il y a les vierges à l’enfant, les œuvres religieuses de tous ordres, sans oublier ces peintres qui ont tenu à immortaliser les quartiers du vieux Limoges, ou les scènes de la campagne limousine.
Le plus simple et le plus gratifiant est de s’y rendre ; de plus l’entrée est gratuite en ce moment. Alors aucune raison de se priver en ces fêtes de fin d’année !
Pour aller plus loin
Louttre B. Jusqu'au 14 février 2022.
"Les éditeurs limousins du XVIe siècle à nos jours" à la BFM de Limoges.
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