Résumé de l'éditeur
Il y a ce jour où elle remarque une nouvelle élève dans la cour. Une fille magnétique, libre, reliée à la nature d’une façon particulière. Elles deviennent amies, passent leur enfance ensemble, grandissent dans un monde qui ploie sous le cynisme d’un système écocide. Jusqu’à ce qu’à l’aube de la trentaine, celle qui vit tout plus fort décide d’en finir. Alors, pour celle qui reste, demeure un point d’interrogation en forme d’alerte sur ce qui disparaît autour de nous, ce que nous pouvons sauver, ce qu’il reste à cultiver.
Notre chronique
Un roman que j’ai énormément apprécié, tout en délicatesse et en douleur, qui interroge notre rapport à l’amitié, à la nature et surtout à la disparition.
Il y a des rencontres qui bouleversent une vie. Celle de la narratrice et de cette fille magnétique, insaisissable, d’une liberté quasi primitive. Une amitié se tisse, dans l’ombre d’un monde qui vacille, ébranlé par les ravages du cynisme écologique. Mais vient le jour où l’une décide de s’effacer. Que reste-t-il alors à celle qui demeure ? Un chagrin, un vertige et cette interrogation lancinante : que peut-on encore sauver ?
L’autrice tisse un récit kaléidoscopique. Il s’agit d’une constellation de souvenirs et de réflexions au sein desquels le deuil intime se mêle à celui d’un monde en perdition. Une voix sensible, parfois à vif, qui évoque l’irréversible et l’urgence du vivant.
L’écriture reflète le ressassement du deuil, cette tentative de donner sens à l’absence. Et, derrière cette douleur, une question essentielle : comment continuer ?
Un texte intime et universel.
#ÀNOSARDEURS #NetGalleyFrance
Merci Marie-Hélène et Gabriel pour cette belle chronique !
RépondreSupprimerAvec un immense plaisir !
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