11 novembre 2019

Interview de Nathalie Somers.

Bonjour Nathalie !


Quand avez-vous commencé à écrire ?
Bonjour Marie-Hélène. Il y a 15 ans, à la naissance de mon troisième enfant. J’avais pris un congé parental.

Quelles sont vos principales influences ?
Houlà ! Je ne sais pas, j’ai des goûts très éclectiques ! Pour les romans classés « tranche de vie », je m’inspire des expériences que je vis ou que je vois d’autres vivre autour de moi. Souvent j’en fais un savant mélange. Sinon, comme je suis une passionnée d’histoire, j’utilise des événements historiques pour les entrecroiser avec de la Fantasy (comme dans ma trilogie ROSLEND), ou pour servir de toile de fond à une enquête (comme dans la série « Le code Vivaldi » dont le premier tome va sortir en février 2020 chez Didier jeunesse).

Quelle lectrice êtes-vous ?
Compulsive ! Il me faut toujours avoir un livre sous la main.

Quels sont vos 5 (ou plus) romans préférés ?
En jeunesse : Le combat d’hiver de Jean-Claude Mourlevat ; Tobbie Lolness de Timothée de Fombelle, « Et la lune là-haut » de Muriel Zürcher.
En adulte : « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchel et « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. Oui, j’aime le romanesque daté !

Que représente la littérature pour vous ? la lecture ? l’écriture ?
L’évasion, la liberté, le plaisir, la peur, le rire, les pleurs. En résumé la possibilité de vivre mille et une vies et d’apprendre mille et une choses, de remonter le temps ou de vivre dans le futur !
Avec en prime pour l’écriture, la possibilité d’être au volant et choisir la destination, la vitesse et les passagers !

Exercez-vous une autre profession ?
Plus depuis 6 ans.

Avez-vous des habitudes, de petites manies d’écrivain ?
J’écris sur mon canapé, adossée à l’accoudoir et les jambes étendues. Je mange beaucoup de petits gâteaux et du coup je dois aller courir régulièrement pour ne pas finir comme Agatha Christie !

Pourriez-vous nous parler de l’écriture de ce roman ?
Ce roman est sorti assez naturellement. Pour des raisons personnelles, il était important que je l’écrive et j’adorais Romain, mon personnage. Son oscillation entre détachement ironique et souffrance me permettait de jouer sur toute la gamme des émotions. C’était un plaisir aussi de le faire interagir avec Adeline qui au départ ne devait être qu’un personnage cité en passant dans un des premiers chapitres. Mais elle ne s’est pas laissé faire, et leurs joutes verbales étaient un vrai bonheur à écrire !

Le mot de la fin ?
Y a-t-il vraiment une fin quand on est écrivain ?

Merci Nathalie !

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