Avocat reconnu et respecté,
Raphaël réussit tout ce qu’il entreprend et en est fier. Il a tout fait pour en
être là, n’a reculé devant aucun sacrifice et il compte bien en profiter. Il ne
regarde jamais en arrière.
Mais ses certitudes s’effondrent
quand il apprend le décès brutal de son frère jumeau, Gabriel, survenu dans des
conditions obscures.
Envahi d’une douleur que personne
ne pourra jamais comprendre, il part sans le savoir sur les traces de son
double. A moins que cela ne soit à sa propre recherche, tant les histoires des
jumeaux sont indissociables, malgré tout.
Dans la fêlure du miroir
patientent nos âmes se saisit de la question de la gémellité, sujet de nombreux
fantasmes, et s’affranchit des représentations qui y sont liées, en contant une
histoire à la fois singulière et universelle, celle d’êtres qui se perdent en
chemin.
Extraits
« Comment appelle-t-on un jumeau qui perd son double ? Aucun mot n’existe pour évoquer cette situation. Sans doute y a-t-il une bonne raison pour qu’une telle absence ne puisse jamais être nommée.Si je ne peux dire ton départ, c’est donc que je devrai le garder pour moi. À jamais.De toute façon, personne ne pourra jamais comprendre ».
***
Notre chronique« Il est six heures quarante-cinq. J’éclate d’un rire tonitruant, comme je n’en ai plus eu depuis si longtemps. Je ris à n’en plus finir, là, sur une banquette en cuir rouge, accompagné d’un serveur qui, cette fois-ci, me fixe avec étonnement. Je ris car je ne peux plus rien faire d’autre. À pleines dents, pour briser cette comédie de la mort et des vivants. Je ris de moi. Pendant qu’il en est encore temps.Tout est si ridicule ».
Un roman subtil, émouvant, fort et très bien écrit. Un style
vrai, élégant, frappant.
Des personnages qui ne cessent d’évoluer (l’auteur ne leur laisse pas le choix !) et dont les drames inconscients et conscients vont frapper de plein fouet le protagoniste de ce roman dont les thématiques centrales sont la famille, la gémellité, la détresse, les secrets, la vie et ses aléas, le travail de deuil.
Une relation très forte entre deux jumeaux, Raphaël et Gabriel. La vie de Raphaël, ses certitudes, qui basculent un jour irrémédiablement…
Un texte à fleur de peau comme son protagoniste, très poétique et doux. Un récit qui tient toutes les promesses de son titre magnifique et mystérieux.
Un roman que l’on a du mal à lâcher et que nous vous recommandons sans hésiter !
Des personnages qui ne cessent d’évoluer (l’auteur ne leur laisse pas le choix !) et dont les drames inconscients et conscients vont frapper de plein fouet le protagoniste de ce roman dont les thématiques centrales sont la famille, la gémellité, la détresse, les secrets, la vie et ses aléas, le travail de deuil.
Une relation très forte entre deux jumeaux, Raphaël et Gabriel. La vie de Raphaël, ses certitudes, qui basculent un jour irrémédiablement…
Un texte à fleur de peau comme son protagoniste, très poétique et doux. Un récit qui tient toutes les promesses de son titre magnifique et mystérieux.
Un roman que l’on a du mal à lâcher et que nous vous recommandons sans hésiter !
L'auteur
Né à BESANÇON (DOUBS 25) en 1980, Tristan PAULETTE, de son vrai
nom Fabien STUCKLE, y exerce le métier d’avocat. Passionné de littérature et
amoureux des mots, il consacre son temps libre à l’écriture. « Dans la fêlure
du miroir patientent nos âmes » est son premier roman.
Interview
Quel lecteur es-tu ?
Totalement compulsif et incurable. Je suis de ceux qui ont
besoin d’avoir une dizaine de livres à lire devant eux, qui établissent un ordre
de ces livres, mais ne le respectent jamais, car « il y a toujours un livre
imprévu à lire tout de suite avant les autres ».
J’aime les livres dont je ressors différent. Qui me
bouleversent, me choquent, me malmènent.
Quelles sont tes principales influences ?
J’ai un profond
respect et une grande admiration pour le travail de Jeanne BENAMEUR, dont «
L’enfant qui » produit inlassablement un écho en moi. Il en est de même de
Leïla SLIMANI, Sarah CHICHE, Catherine POULAIN. J’aime les plumes de femmes.
Côté polar, je dévore tous les livres de Sandrine COLLETTE.
Mais je pense que mon écriture est surtout très largement
influencée par la littérature japonaise, notamment par les œuvres de Yoko
OGAWA, Haruki MURAKAMI (Kafka sur le rivage est vraiment ma référence) ou
encore Durian SUKEGAWA.
Sans oublier le poète islandais Jon Kalman STEFANSSON.
Quand as-tu commencé à écrire ?
Je n’ai osé me lancer qu’en
2017.
Quel retour de lecteur t’a le plus ému ?
Lorsqu’un membre d’un
Comité de lecture a pensé à MURAKAMI en lisant mon texte.
Quand écris-tu ? As-tu un rituel d’écriture ? de petites manies
d’auteur ?
Ma vie d’avocat ne me laissant que peu de temps, j’écris la nuit, de
préférence après minuit. J’aime ces
heures particulières du fond de la nuit. Ce qui ne m’empêche pas de noter mes
idées à toute heure du jour, dans l’un des carnets que j’emporte partout, pour
éviter de les perdre. Sinon, je n’ai ni rituel ni manie ; je fuis les deux !
Quel a été ton plus grand bonheur littéraire ?
L’enfant qui de
Jeanne BENAMEUR.
Es-tu en train d’écrire un nouveau roman ?
Oui, un roman choral
cette fois. Qui évoque encore la famille.
Le mot de la fin ?
Je ne l’écrirai qu’au tout dernier moment,
dans l’urgence et sans y réfléchir, dans un élan.
Pour aller plus loin
Retrouvez les chroniques des ouvrages des Éditions Nouvelle Bibliothèque (hors collection jeunesse)
* Terminus
* So long, Alice
* Killarney 1976
* Amer Noir : le jour où j'ai tué Staline
* La petite fiancée de la Grande Guerre
* Grand froid
* Le legs
* Le feu secret
* Spiral(e)
* Le feu secret (nous donnons la parole à d'autres lecteurs !)
* La trilogie psychiatrique
* Le voyage d'une seconde
* Opération forêt des abeilles
* Tous les hommes sont rois
* Je suis un des leurs
* Et demain l'éternité
* Respirer le même air
* Poèmes aromatiques
* Dissonances (par une lectrice)
* Le caillou blanc
* La plume
* De l'aube au crépuscule
* N° 53
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bonjour !
Votre commentaire sera bientôt en ligne.
Merci d'échanger avec nous !
Gabriel et Marie-Hélène.