23 décembre 2019

Chronique littéraire : Rien n'est noir de Claire Berest (Stock).


Rien n'est noir de Claire Berest (Stock)

Grand Prix des Lectrices Elle 2020 - Sélection de décembre 2019.
Présentation de l'éditeur
« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»

Ma chronique
Rien n’est noir jusqu’à ce que tout le soit, jusqu’à la mort…
Une roman coup de poing qui allie forme et fond, puisque l’écriture ciselée, originale (métaphores, collocations toutes plus intéressantes les unes que les autres), riche, coloré qui tente de reproduire, dans une certaine mesure, les tableaux de Frida Kahlo.
Un hommage à une femme qui aurait pu être dans l’ombre de son mari, une ode à l’amour passionné, libre et total, un roman aux titres de chapitres évocateurs de l’univers de Frida et Diego, ce couple d’artistes mythique(s).

Un texte lu d’une traite, fort, profond et fascinant.

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Gabriel et Marie-Hélène.