Présentation de l’éditeur
Trois cadavres sont découverts par la Gendarmerie à divers
endroits de la ville : un entrepreneur très en vue, une retraitée fouineuse et
un agent municipal au passé trouble. Trois morts sur lesquels une signature
identique est retrouvée : une plume d’oie et une carte de visite marquée d’un J
en lettres de sang.
Quel point commun y a-t-il entre ces trois personnes ? En
existe-t-il seulement un ?
Pour le Commandant Antoine Lavrieux et le jeune Gendarme
Kévin Guercin, l’enquête s’annonce compliquée. Elle va rapidement virer au
cauchemar lorsqu’ils s’aperçoivent que les victimes avaient une connaissance
commune, le Maire de la ville.
Voilà une information qui aurait pu paraître comme un banal
élément de l’enquête, si nous n’étions pas en janvier 2014, veille d’élection
municipale. Mais à quel jeu joue cet élu apparemment plus préoccupé par sa
réélection que l’aboutissement de l’enquête ?
Autant de questions auxquelles les Gendarmes vont de voir
répondre afin de pouvoir dénouer les fils de ce mystère et faire éclater la
vérité.
Finaliste du Prix Zadig de la nouvelle policière 2019
Finaliste du concours de nouvelles organisé par Plumes au
vent
L’auteur
Travaillant depuis 15 ans comme Directeur de cabinet auprès
d'élus locaux, passionné de théâtre, j'ai commencé à exercer ma plume par le
biais de la rédaction de critique sur le site Internet, Au Balcon. Ce premier
pas m'a encouragé à me lancer dans des récits plus longs. Ainsi est née "J.",
ma première nouvelle policière publiée aux Éditions Ex Æquo, puis un autre
texte "Il n'y a pas de fumée sans fonds", parue sur Internet.
Notre chronique
Une nouvelle policière comme on n’en fait plus ! Des
influences non pas christiques mais Agatha Christiennes… Un texte dévoré d’une
traite, qui fait évoluer les personnages dans le monde actuel, mais dans un univers étranger
pour la plupart des citoyens qui ne sont pas dans la politique. Des secrets,
des ambitions démesurées, des rebondissements inattendus, des mensonges,
rancunes, et de l’humour noir ! Que demander de plus ? Tous les
ingrédients d’une excellente intrigue policière sont là pour notre plus grand
plaisir !
Interview
auteur
Quel
lecteur es-tu ?
Passionné ! Enfant, mes
parents et mes grands-parents m’ont donné le goût de la lecture. Des années
durant, je n’ai cessé de dévorer les livres. Les romans policiers (et
particulièrement Agatha Christie) ont habité ma jeunesse. Adolescent, ils ont
progressivement été rejoints par des biographies politiques. Devenu adulte, la
source politique s’est progressivement tarie (ma profession de directeur de
cabinet n’est peut-être pas étrangère à ce fait …), tandis que ma consommation
de romans s’est diversifiée. Si le policier est demeuré, d’autres sont venus le
compléter. Je n’ai pas de style de prédilection, il suffit que le résumé me
plaise pour que le livre finisse dans mes mains.
De cet amour de l’écrit, j’ai
développé plus qu’une manie, une impérieuse nécessité, celle de toujours
disposer d’un livre sur ma table de chevet.
Et je crois qu’inconsciemment,
cela a nourri chez moi une réelle envie d’écrire.
Quelles
sont tes principales influences ?
Question difficile. Je ne sais
pas si ce sont des influences, mais j’aime beaucoup la plume d’Eric-Emmanuel
Schmitt et la poésie de Jean D’Ormesson.
Côté « polar », je
suis assez fasciné par l’écriture brutale d’Olivier Norek (mais je suis bien
incapable de reproduire le réel comme il le fait) et par la complexité que met
Franck Thilliez dans ses histoires. S’il y a une influence à voir dans J., peut-être serait-elle celle-ci … une
histoire complexe.
Quand
as-tu commencé à écrire ?
Cela ne s’est pas fait en un
jour, mais au fil du temps. En 2017, passionné de théâtre, je tombe, un peu par
hasard, sur un site Internet (www.aubalcon.fr, pour ne pas le nommer) proposant
au spectateur d’écrire des critiques sur les spectacles vus. Je décide de
tenter le coup en écrivant une critique sur la pièce d’Alexis Michalik, Edmond. Désireux de lui donner un petit
plus, je la rédige en vers. L’exercice me plaît et 137 autres critiques
suivront, avec toujours en point de mire (et dès que je le peux) : donner
un petit plus à mon texte (de l’humour, une référence historique,
cinématographique ou musicale, une construction particulière du texte …).
Une visite valant mieux qu’un
long discours, un lien vers mon balcon vous permettra de voir mes écrits.
Quel
retour de lecteur/lectrice t’a le plus ému ?
Pour l’instant, seuls mes
proches ont lu mes écrits. J’attends avec impatience les retours de
« lecteurs extérieurs ».
Quand
écris-tu ? As-tu un rituel d’écriture ? de petites manies d’auteur ?
J’écris plutôt le week-end,
non pas par choix, mais surtout parce que mon emploi du temps ne me permet
guère de m’y atteler en semaine. Matin, après-midi ou soir, peu importe. Du
moment que l’inspiration est là, ma plume court sur le papier (enfin plutôt le
curseur sur mon écran … mais la licence est moins poétique).
Un rituel ? Aucun à ma
connaissance. Si, peut-être un : j’aime écrire en musique (surtout
Chopin).
Une manie d’auteur ? Non,
j’ai beau chercher, je ne vois pas.
Quel a
été ton plus grand bonheur littéraire ?
En tant qu’auteur, incontestablement,
voir J. décrocher la place de
Finaliste au Prix Zadig et du coup, son édition.
En tant que lecteur, avoir lu Les mémoires d’un chat d’Hiro Arikawa.
J’ai rarement eu autant d’émotions en lisant un livre …
Es-tu
en train d’écrire un nouveau roman ?
Oui. Un roman d’enquête (avec
une fin complexe, forcément !), que je ne veux pas noir, mais au contraire
avec un ton décalé et un peu « désuet » dans l’écriture.
En dehors de cet écrit, mon
esprit fourmille d’idées d’histoires : un roman politique (déjà
commencé !), quelques nouvelles policières, des nouvelles politiques … et
une pièce de théâtre. Il n’y a plus qu’à trouver le temps pour les concrétiser.
Le mot
de la fin ?
Pourquoi pas.
Cela fait deux mots, je sais.
Ces deux mots résument bien mon état d’esprit. Oser faire ce que l’on rêve.
Comme l’a si justement écrit Marie-Claude Bussières-Tremblay : « la
vie est trop courte pour la passer à regretter tout ce que l’on n’a pas eu le
courage de tenter » … Alors, pourquoi pas !
Merci Laurent !
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