29 janvier 2024

Chronique littéraire : La part des flammes de Gaëlle Nohant (Éditions Héloïse d'Ormesson).


Présentation de l'éditeur
4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, "La Part des flammes" mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, "La Part des flammes" nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.

Notre chronique
Lire La Part des flammes, c’est comme entrer dans un tourbillon d’émotions. Le feu du Bazar de la Charité à Paris n’est que le début d’une histoire où des destins se croisent, où la tragédie rencontre la force humaine.
Des personnages ambitieux, mauvais, mais aussi extraordinaires nous font vibrer. Deux jeunes femmes (qui refusent de se plier aux règles de l’époque), un cocher et une cuisinière risquent tout pour sauver une jeune fille de vingt ans. Un homme (Joseph, le même cocher) n’hésite pas à retourner sans cesse chercher des blessés sans accepter d’être lui-même soigné. Et un personnage particulièrement proustien...
Des amours impossibles et compliquées, des jalousies, des élans de solidarité, tout dans ce roman fascine, y compris l’écriture, magnifique.
Douleur, courage, résilience sont au cœur de ce roman, qui nous donne à voir comment l’humanité peut résister même face aux pires épreuves.

Pour aller plus loin

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Gabriel et Marie-Hélène.