Description de l'éditeur
Angélique adore jouer au foot dans la cour de récréation. Forte de cette expérience, elle décide de s’inscrire en club à la rentrée scolaire. Comme elle ne trouve pas d’équipe féminine près de chez elle, elle rejoint le club du village où il n’y a que des garçons à l’exception d’Alexia. L’arrivée de ces deux filles est très mal vue du reste des joueurs et Angélique doit affronter moqueries et méchancetés.
Saura-t-elle relever le défi et montrer aux autres qu’elle a bien sa place dans l’équipe ?
À partir de 7 ans
Notre chronique
Un ouvrage jeunesse, mais dont la portée dépasse largement les murs de la cour de récréation. Le défi d’Angélique raconte l’histoire simple et forte d’une jeune fille passionnée par le football, bien décidée à faire valoir sa place dans un univers masculin.
Angélique adore jouer au foot. À la rentrée, elle s’inscrit au club du village. Très vite, les moqueries et menaces fusent, les regards se durcissent et le terrain devient une arène où se joue plus que de simples matchs : un combat pour la reconnaissance, pour le droit d’être soi, pour l’égalité de genre.
Il y a quelque chose du film “Il faut sauver le soldat Ryan” dans cette histoire, référence malicieuse glissée par l’auteure, qui confère à Angélique l’aura d’une combattante qu’il faut secourir et soutenir. Une soldate du quotidien, au courage ordinaire et donc d’autant plus remarquable. À l’image de ces femmes qui, dans la littérature comme dans la vie, refusent de se laisser enfermer dans des cases.
Le roman célèbre aussi la force du collectif et le soutien des proches. Sans ce socle affectif, une famille aimante, un cercle protecteur, la lutte serait difficile. Le livre rappelle à hauteur d’enfant qu’aucun combat ne se mène seul et qu’il faut parfois des alliés pour renverser les mentalités. Les entraîneurs eux-mêmes finissent par ouvrir les yeux sur ce qui se joue vraiment sur le terrain.
Un très beau moment de lecture, empreint de tendresse et d’espoir, qui délivre sans didactisme une leçon de courage et de ténacité. Une lecture que je recommande aux élèves de primaire et de collège, à leurs parents et à tous ceux qui croient encore que les terrains de sport ont un genre.
On pourrait comparer ce récit à Billy Elliot, qui interroge la place des garçons dans un univers perçu comme féminin, où l’essentiel se joue dans la capacité des individus à dépasser les préjugés du groupe.
Un très beau texte pour rappeler que les plus beaux défis ne se remportent pas seulement en marquant des buts, mais en apprenant à jouer ensemble.
Pour aller plus loin
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Gabriel et Marie-Hélène.