12 juin 2020

Chronique littéraire : La montre à complications de Philippe Henry (Éditions Nouvelle Bibliothèque).


Nous attendions ce récit avec impatience, car le premier roman de Philippe Henry nous avait ravis.
Ce second roman est d’un style différent : un polar psychologique qui nous entraîne, dès les premières pages, dans des mondes glauques (ceux de la drogue), dans une course sans fin pour faire éclore la vérité, dans un récit tel une montre à complications, très bien huilé, au suspense captivant, aux personnages bien campés, qui évoluent et tentent de s’en sortir malgré tout.
Steeve perd tout en voulant avoir plus, Maxime se retrouve en prison pour un horrible crime qu’il n’a pas commis, un caïd de la drogue se voit accablé par une erreur de ses sbires…. tout semble conduire les personnages, quels qu’ils soient vers un avenir bien sombre, vers leur destin trangique, mais… ce n’est peut-être pas le cas… Il vous faudra lire cet excellent roman « à complications » pour en savoir davantage !

L'auteur


- Né en 1950 à Paris. On avait un peu de mal à joindre les deux bouts dans ma famille et m’était resté de mon enfance l’idée que le bonheur, c’était de ne pas avoir de problème de fin de mois. Très tôt mes étés en Normandie avaient été consacrés à une foule de petits boulots, pour me faire de l’argent de poche ou me payer ce dont j’avais envie. J’ai retenu de cette époque que travailler et faire des efforts avait de bons côtés.
- j’ai fait des études de lettres sans poursuivre au-delà de la licence. L’enseignement auquel je me serais consacré si j’avais continué me paraissait offrir des perspectives trop étroites. Je suis vite entré dans la vie active. J’ai choisi de travailler dans la banque.
- Marié en 76. J’ai eu deux enfants et à présent quatre petits-enfants.
- Bonne carrière dans les deux banques où j’ai travaillé. La dernière s’est passée de mes services en 2001, suite à une fusion. Ayant gagné de l’argent en bourse à ce moment-là, je n’ai pas recherché d’autre travail.  Je ne roulais pas sur l’or mais j’avais de quoi vivre très correctement et faire vivre ma famille.
- Tout au long de ma vie, j’ai beaucoup voyagé à l’étranger. Je continue encore un peu.
- En 2001 je me suis installé  au pays basque, partiellement puis définitivement. J’y mène une vie plus qu’agréable et dense qui me laisse toutefois le loisir de lire et d’écrire.
Mes lectures sont le plus souvent en marge de l’actualité littéraire. Je lis et relis beaucoup mes auteurs préférés : Proust, Céline, Duras, Woolf, Faulkner, Montherlant… Je lis aussi des livres actuels, mais avec modération.

Pour ce qui est de l’écriture, je m’auto édite sur Amazon depuis quelques années. Tout ce que j’ai écrit est sur ce site, sauf bien sûr les textes pour lesquels les Éditions Nouvelle Bibliothèque m’ont fait signer un contrat d’édition. Je suis tenté par de multiples styles. Je m’amuse à tester plusieurs types d’écriture. Romans psychologiques, parfois avec un fond d’intrigue policière, des romans presqu’uniquement constitués de dialogues, un vrai roman policier… On trouve aussi des livres humoristiques, plutôt déjantés. Cela me détend bien de passer de l’un à l’autre, même si cela peut dérouter mon lectorat. Je suis un généraliste acharné. Je n’aime pas me spécialiser dans un genre ni d’ailleurs dans quoi que ce soit d’autre.

Retrouvez les chroniques des ouvrages des Éditions Nouvelle Bibliothèque :
Terminus
So long, Alice
Killarney 1976

Amer Noir : le jour où j'ai tué Staline
* La petite fiancée de la Grande Guerre
Grand froid
Le legs
Le feu secret
Spiral(e)
* Le feu secret (nous donnons la parole à d'autres lecteurs !)
La trilogie psychiatrique
Le voyage d'une seconde
Opération forêt des abeilles
* Tous les hommes sont rois
* Je suis un des leurs
Et demain l'éternité...

1 commentaire:

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Gabriel et Marie-Hélène.