Présentation de l'éditeur
C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C'est l'histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique ; des fausses archives de la Stasi. C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle.
Notre chronique
Les Falsificateurs, premier tome d’une trilogie, nous embarque dans un tourbillon d’intrigues et de réflexions pendant près de 600 pages. Antoine Bello nous livre un récit captivant où le suspense se mêle habilement à des considérations sur l’Histoire, nos failles humaines, l’environnement, et, en toile de fond, une interrogation sur la réalité et l’authenticité.
Ce roman résonne particulièrement en ces temps de fake news, de deep fakes et d’intelligence artificielle générative (comme les modèles de langage) à la portée de tout un chacun. Dans une époque où la nécessité de démêler le vrai du faux n’a jamais été aussi importante, Les falsificateurs est une lecture aussi pertinente qu’éclairante. Ce roman nous pousse à recouper les informations, à être vigilants face aux manipulations omniprésentes, et à réfléchir sur notre rapport à la vérité.
[...] toi et moi attirons l'attention sur un danger imaginaire, en espérant que la prise de conscience ainsi suscitée permettra de prévenir d'autres catastrophes bien réelles.
Au-delà de l’intrigue, ce livre nous invite à méditer sur l’importance de la réalité, sur les dangers inhérents à sa falsification, et sur la manipulation en général. Loin d’être un simple thriller, Les falsificateurs n’a rien perdu de sa pertinence près de vingt ans après sa parution.
Pourquoi le CFR falsifiait-il le réel ? Avec quel argent et pour le compte de qui ? Autant de questions auxquelles je n'avais toujours pas le moindre élément de réponse. Que ferais-je si j'apprenais d'ici à quelques semaines que l'organisation était financée par un gouvernement étranger à des fins subversives ? Tout ce petit jeu me paraîtrait alors beaucoup moins drôle, d'autant plus qu'à en croire Gunnar il n'était ni courant ni recommandé de présenter sa démission. Il est bien connu que les organisations secrètes n'aiment guère voir leurs anciens agents réintégrer la vie civile.
Antoine Bello nous livre un univers où tout semble possible, mais où rien n’est certain...
Pour aller plus loin
Notre chronique d'Ada.
Banc de brume de Sophie Berger
Bientôt les vivants d'Amina Damerdji
La petite marchande de prose de Daniel Pennac
Les noces barbares de Yann Queffélec
L'homme qui voulut être roi de Rudyard Kipling
La Goutte d'Or de Michel Tournier
Comme l'eau qui coule de Marguerite Yourcenar
Chanson douce de Leïla Slimani
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